Le destin de la beauté, serait' il d' être éphémère ?
Ce matin, alors que la météo nous annonce encore des températures printanières, le ciel, dans sa voracité d' admiration, nous a offert, pour son mariage avec le soleil levant, un somptueux festival de couleurs.
La nuit, peu à peu, s' est retirée devant cette débauche colorée, et quelques flaques bleu-clair sont apparues, repoussées par ces petits nuages roses, soldats du soleil.
Puis, le bleu céleste a pâli davantage, signant l' abdication de la nuit; l' incandescence s' est diluée tout en devenant plus envahissante encore.
De larges rayons de feu, si jaunes, que je les imagine incendiaires de quelques arbres aux branches dénudées.
Vers le sud, rose et bleu se bagarrent encore pour l' hégémonie dans le ciel.
Tout à coup, je me suis souvenue de l' eau que j' avais mise à chauffer pour mon thé matinal. Je suis rentrée au galop..... trop tard, il ne restait plus qu' un fond dans la casserole.
Pas grave !!! J' en ai remis d' autre à chauffer, puis, suis ressortie pour voir qui avait gagné la guerre du ciel.
Le bleu, évidemment !
Mais, quelques nuages délicatement rosés, font encore, mais pour peu de temps, de la résistance.
A plus tard, je vais voir si je peux encore espérer boire du thé ce matin.