Les suricates vivent dans les déserts, en particulier dans le Kalahari africain. C' est peut-être pour cela que leur enclos est tapissé de sable couleur savane d' été.
Les suricates vivent en famille de vingt à quatre vingt individus, et leur société est de type matriarcal avec une femelle dominante.
Leur habitat est constitué d' un réseau complexe de tunnels.
Les suricates sont de nature inquiète; de petite taille, ils ne peuvent pas voir arriver les prédateurs dans la savane, dont l' herbe est le plus souvent très haute en hiver. Les chacals et les faucons se régalent de suricates, alors, ceux-ci se sont organisés et il y a toujours un adulte à qui est dévolu le rôle de sentinelle.
Même dans cet enclos où ils sont en sécurité, nous avons vu un suricate se dresser soudain sur ses pattes arrières pour surveiller les alentours.
Dans la savane, la sentinelle essaie toujours de trouver unee position élevée lui permettant de mieux scruter l' horizon. Dès qu' un danger est détecté, la sentinelle siffle, et tous se précipitent dans le trou le plus proche.
Il y a une certaine ressemblance entre les suricates et les mangoustes. Celles-ci d' ailleurs sont pleines de mansuétude à leur égard, car elles partagent volontiers les vastes galeries de leur terriers avec eux...........à la condition que la nourriture soit abondante.
Avec leur frimousse et leurs yeux qui semblent maquillés de khôl, ces suricates sont bien sympathiques;
Et ils sont bien près de me faire craquer avec leur façon de lever la tête vers nous d' un mouvement qui parait plein de confiance et de gentillesse.
Mais voilà.........il ne faut pas s' y fier; ils semblent adorables, font des mimiques séduisantes, et pourtant............ils sont de véritables tueurs.
Pour survivre, un suricate est prêt à tout. La femelle dominante empêche ses filles de procréer et va même jusqu'à tuer ses petits-enfants pour s' assurer le monopole de la reproduction, seule condition pour garder son statut de dominante.
Quand il s' agit d' assurer le maximum de ressources à ses petits, elle va bannir les autres femelles et tuer tous les petits de ses rivales.
Cette méthode cruelle mais efficace a déjà été observée chez d' autres espèces animales telles les fourmis et les abeilles.
Les vieux Africains disent que les suricates ont un rêve secret que l' un d' eux m' a confié : conscients de leur petitesse et de leur faiblesse par rapport aux animaux de leur environnement, ils voudraient devenir forts comme le lion et, qui sait ? leur voler leur royauté.
Il va sans dire que si les autres animaux savaient cela, ils en feraient des gorges chaudes, d' ailleurs..........je me demande si la tortue ne l' a pas deviné car je l' ai surprise en train de rire à gorge déployée.
Chacun sait que les tortues, bien à l' aise dans leur carapace, ne sont pas toujours très charitables.
Elle peut rire, il n' empêche que la frimousse des suricates est bien plus agréable à regarder que celle de ce vieux reptile;
On se reverra bientôt, Madame la Tortue !