Ce qui est dommage, c'est que les fresques sont presque effacées, mais c'est la rançon de l'âge de ce monument.
Sur le mur intérieur sud, on trouve un tympan bien conservé, représentant le Christ dans une mandorle protectrice l'isolant de deux figures de l' Ancien Testament : Moïse et le prophète Elie personnages majeurs du Judaïsme.
En-dessous, on voit deux scènes de la vie de Jésus : l' Adoration des Mages à gauche, et sa présentation au Temple à droite.
J' ai précédemment parlé d' un vitrail très lumineux derrière les orgues; celui-ci, ainsi que les vitraux du choeur, est moderne et contemporain des années cinquante.
Ils sont l'oeuvre du décorateur et maître verrier Max Ingrand, et datent de mille neuf cent cinquante quatre.
Dans la première moitié du XIXème siècle, un projet de route royale de Paris à Nevers condamna l'église. C'est Prosper Mérimée qui, visitant le site en mille huit cent trente quatre, le sauva de la destruction. Il fit classer l'église aux Monuments Historiques en mille huit cent quarante.
L'église comptait sept chapelles rayonnantes et sept messes pouvaient y être célébrées en même temps. Elle contient cinq mille personnes, ce qui est considérable
La façade, d'une grande sobriété, ne laisse pas augurer des splendeurs de l'intérieur.
Par contre, l'immeuble qui lui est accolé présente une remarquable enfilade d'ouvertures en arcade, mais la plupart obturées par des planches.
Je sors de ce prieuré et vais continuer mon exploration de cette cité où il m'a semblé apercevoir quelques vieilles maisons assez typiques.
A suivre !