Toujours j'ai eu en moi un rêve "d'ailleurs".D'aucuns penseront que c'est un signe d'instabilité, mais ce n'est que celui de l'intense curiosité qui me dévorait depuis ma plus tendre enfance. Elle avait un avantage : j'adorais la géographie, ce qui m'en assurait la première place. Je laissais ainsi s'exprimer,mezzo voce,au fond de moi; les promesses que je me faisais d'aller parcourir et découvrir le monde.
Très tôt, mes parents m'ont donné le goût de la lecture; les livres étaient le plus merveilleux de mes cadeaux. J'y puisais largement de quoi nourrir mon imagination et faire naître mes désirs d'exploration.De même,les traditionnels petits voyages de Pâques quand nous partions en famille,pour 4 ou 5 jours d'escapade.
Le premier "vrai" voyage seule a eu lieu vers 15 ans,quand mes parents m'ont envoyée passer 1 mois en Angleterre. Sans doute y ai-je fait des progrès en anglais,mais j'étais déjà bonne élève dans cette langue car je savais que partout dans le monde, elle me permettrait de me débrouiller. J'y ai gagné un ami, un de ces amis rares et précieux que l'on appelle "ami d'enfance" et que l'on garde toute sa vie.J'y ai acquis aussi la conviction que je n'avais pas grand attrait pour ces pays du nord à la lumière si pâle, moi qui venait d'un pays où le soleil triomphait souvent dans un "vrai ciel bleu".
J'ai envie de partager ces "balades" avec tous ceux qui,comme moi,trouvent que notre planète bleue est magnifique et qui ont envie de courir le monde et de humer un air différent. Alors je vais commencer par les balades "périphériques",celles qui sont autour de chez moi, et, comme le caillou dont les ricochets sur l'eau font des cercles de plus en plus éloignés,j'irai de plus en plus loin dans mes souvenirs.
A bientôt