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2012-04-18T05:44:00+02:00

Les trois poules (divagation)

Publié par divagations-et-balades

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          Trois poules étaient en train de caqueter, comme les commères qu' elles étaient, dans la cour d' une grande ferme. Et de quoi parlaient - elles ?...........de coq bien sûr : " Et ils sont tous laids ici..............et ils sont tous vieux............oui, de vrais barbons..........." etc........ Ces têtes folles n' arrêtaient pas.

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Mais, soudain, leur caquetage s' arrêta net; trois jeunes coqs, bardés d' importance, arrivaient dans la cour. Je les reconnais dit l' une, ce sont les fils du Comte de Basse Cour. Au nom du Comte, chacune éprouva un frisson de crainte. Il avait la réputation de ne pas être très commode, et sa prestance en impressionnait plus d' un.

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Les poules étaient un peu surprises de voir que les trois fils du terrible Comte étaient là, car, l' un d' eux, le fils maudit, avait été banni par son père, car..........il était punk !!! Il portait en plus, de drôles de plumes, c' était une de ces tenues de camouflage d' armée étrangère, dans ce cas, un uniforme de jaguar.

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Mais que se passait-il ?

Les deux autres frères, très dignes, et fierté de leur père, ne paraissaient pas gênés de cette incompréhensible compagnie.

L' aîné était Procureur de la République, et gare au pauvre renard affamé et voleur,qui tombait sur lui au Tribunal, son compte était bon...........il finissait sa triste vie dans une battue.

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Le troisième, médecin, était censé montrer un peu plus d' humanité, mais, il avait hérité de la morgue de son père, et quoique bon médecin, quand ses patients le voyaient arriver avec sa blouse blanche et son nez pointu, ils se recroquevillaient de crainte au fond de leur lit d' hôpital; et les étudiants qui suivaient ses cours, se faisaient le plus petit possible pour tenter d' éviter ses sarcasmes.

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Et les trois têtes folles, que faisaient -elles ? Elles se dandinaient bêtement en gloussant, chacune essayant d' attirer l' attention. Mais pourquoi s' inquiéter ? Eux aussi sont trois ! Alors !!!!!

Ces poulets sont l' oeuvre de ma peintre de soeur, ou plutôt.........l' effet de son délire du jour.Ce qui m' a donné l' envie de divaguer dessus. Avec son accord bien sûr.

Alors, qui vient divaguer avec moi ?

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2012-04-17T07:08:00+02:00

Une perle romane II

Publié par divagations-et-balades

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           La nef qui s' offrre à nos regards dès l' entrée dans cette abbatiale, est superbe. Je sens que je vais encore déplorer de ne pas avoir un appareil photo plus performant; (ça va venir...)

La longueur de la nef est de trente neuf mètres; la hauteur de l' abside de quinze mètres trente.

la forme est celle d' une croix latine. La nef est à cinq travées et collatéraux.

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Le transept comporte une grande absidiole sur chaque bras, et une abside polygonale.

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Les piliers sont magnifiques;

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une chapelle renferme le tombeau de Saint Mommolin,

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Il est fermé par une belle grille;

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On accède au choeur par des marches de porphyre rouge veiné de blanc;

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Tableaux et sculptures ornent cette église.P4073658

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Mais le plus beau joyau est l' orgue monumental de Dom Bedos de Celles, qu' il a mis trois ans à construire au milieu du XVIIIème siècle. Cet orgue comporte quarante cinq jeux répartis sur cinq claviers, et un pédalier. En 1881, l' Archevêque de Bordeaux, sans doute jaloux, le réquisitionna pour la cathédrale. Il sera ramené à Sainte Croix en 1970 et reconstitué dans son buffet d' origine, retrouvant ainsi sa polychromie. Il sera inauguré en 1997.

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Cet orgue est considéré comme un chef-d'oeuvre dans le monde entier.

Merci de m' accompagner dans la visite.

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2012-04-16T07:41:00+02:00

Une perle romane

Publié par divagations-et-balades

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          En 1838, Stendhal disait : " Sainte Croix est, sans comparaison, l' église la plus curieuse de Bordeaux ".P4073669.JPG

Il s' agit d' une église abbatiale. L' Abbaye originelle a été fondée au temps mérovingien, au sud du Bordeaux d' alors, au milieu d' un terrain marécageux traversé par un estey, (rivière), " l' Eau Bourde ". Saint Mommolin, qui avait la réputation de guérir les malades y mourut vers 678, aprés avoir assuré la fortune de l' Abbaye par les nombreux pèlerins qu' il attirait.

Détruite par les Sarrazins en 732, reconstruite à la fin du même siècle, elle a été de nouveau entièrement dévastée par les Normands, au milieu du IXème siècle.

L' église abbatiale fut construite au XIèmr siècle, en même temps que la Basilique de Soulac. Elle était alors différente de l' église actuelle. Elle n' avait en effet qu' un seul clocher, le deuxième ayant été ajouté par Paul Abadie, lors d' une restauration au XIXème siècle. On voit que la rosace centrale a disparu.

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(Image de la Ville de Bordeaux. Copie autorisée).

La porte centrale, de style roman saintongeais, comporte cinq voussures traduisant la force triomphante de l' église.P4073619.JPG

Les deux portes secondaires, arcades aveugles, montrent deux péchés qui empêchent le repos éternel: à droite, la luxure, représentée par une femme dont un serpent mord les seins; à gauche, l' avarice, représentée par un homme fléchissant sous le poids d' une bourse pendue à son cou, et tourmenté par un démon.

Sur la partie conservée et transformée de l' ancien bâtiment, on peut voir une statue de Saint Michel terrassant le dragon.

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Extérieurement, cette abbatiale est imposante;

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La partie arrière donne sur les jardins de l' Ecole des Beaux Arts.

Nous franchirons la grande porte plus tard. Le devoir m' appelle..........

Merci de votre visite.

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2012-04-15T08:26:00+02:00

La Fée Electricité

Publié par divagations-et-balades

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                    Il y a dans la vie des moments chanceux. Disneyworld m' a vue revenir huit fois, dans l' immense territoire qu' il occupe près de la ville d' Orlando en Floride du nord. Je crois que j' ai de la chance.

                    En ce temps-là, comme sans doute encore maintenant, la journée se terminait par une grande parade qui était celle de la Fée Electricité. C' était un sacré spectacle qui éblouissait dans tous les sens du terme. Il m' en reste quelques photos, rescapées d' un " naufrage " du au temps, et qui m' a privée d' une grande partie de mes souvenirs.

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Ce terrible dragon crachait férocement une fumée soufrée;

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Un bal, très " Grand Siècle " promenait ses danseurs dans des pas qui nous mettaient des frétillements dans les jambes;

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Un petit train biscornu, nous donnait envie de courir aprés lui, et de monter en marche, partant pour quelque aventure épique et qui sait ? dangereuse !!!!!

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Un papillon butinait sur un champignon, pendant qu' une coccinelle hilare lui montrait le chemin.

La parade, qui durait bien plus longtemps que ne le laissent supposer ces malheureuses photos, se terminait bien sûr, par un superbe feu d' artifices au-dessus du château de Cendrillon.

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Et tout ça, au son d' une musique joyeuse et guillerette que j' ai encore dans la tête, et qui, pour moi, symbolise toujours ce lieu d' enchantement.

Je ne connais pas Disneyland Paris, pour moi, ce parc est trop rattaché au soleil de Floride, et je n' arrive pas à l' imaginer sous un ciel gris et froid. Sans doute, les journées s' y terminent' elles par une parade. Est-ce la même ? Je ne le crois pas, et même en Floride, depuis le temps, il doit y en avoir une autre.

Quelqu' un d' entre vous qui me lirez, me le dira peut-être. Merci d' avance !

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2012-04-13T10:01:00+02:00

Un château de rêve

Publié par divagations-et-balades

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          Au cours de mes vagabondages autour de Villefranche de Rouergue, et en suivant l' Aveyron, enserré entre des monts sauvages couverts de forêt,

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j' ai découvert une superbe petite ville dont je parlerai un jour : Najac, dominée par une forteresse datant de l' an 1100, et dont on doit la construction à un fils du Comte de Toulouse Raymond IV.

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Mais auparavant, je voudrais vous faire connaître un lieu magique, un château de rêve. Depuis la route qui descendait vers la vallée, je l' ai aperçu, noyé dans la verdure, serti dans la forêt, comme le joyau qu' il est.

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Continuant ma descente, je suis bientôt arrivée devant l' entrée;

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De quelque endroit vers lequel on se tourne, le décor est enchanteur;

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Il y a de multiples dépendances, toutes aussi charmeuses les unes que les autres;

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Une piscine, couleur d' aigue marine, auprès de laquelle on ne peut que se laisser aller au rêve, perdu dans un univers de sérénité, et dans lequel il semble que rien de mauvais ne peut vous atteindre.

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          Peut-être l' avez-vous déjà compris, ce château de rêve est un hôtel; sans doute un des plus beaux par son implantation dans lequel j' ai brièvement séjourné. Il est resté dans ma memoire, et je voulais vous en faire partager la magie.

Une dernière vue de cet environnement magnifique et sauvage, celle que j' avais de ma chambre.

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Voilà, c' est dans les environs de Najac, en terre aveyronnaise, où la beauté se rencontre à chaque virage.

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2012-04-12T07:11:00+02:00

Petit Bonus:un peu d' histoire de Cordes sur Ciel

Publié par divagations-et-balades

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          A sa création, au XIIIème siècle, ce village s' appelait Cordea. On pense que c' est en référence à la Cordoue espagnole; ces deux cités partageaient le travail du cuir, et renfermaient, toutes les deux, de nombreux ateliers de tannerie.

          En 1947, une journaliste et romancière, Jeanne Ramel-Cals, eut la chance que je n' ai pas eue. Venant au Printemps, ( ou en Automne ), elle vit le spectacle d' un village émergeant d' une mer de nuages. Il devait sembler suspendu directement au ciel, et elle le dénomma Cordes sur Ciel.

Ce nom est resté, et il a même été officialisé en 1993 par Paul Quilès, alors ministre de l' Intérieur.

          Jamais conquise, malgré les multiples tentatives suscitées par la gourmandise des Français du nord, Cordes devint cependant terre française en 1370, lorsque le Comté de Toulouse fut rattaché à la Couronne de France, aprés la reddition de Raymond VII. Une charte fut alors accordée aux habitants leur permettant de construire des maisons à l' intérieur des remparts.

De magnifiques demeures furent bâties, entre la fin du XIIIème et le début du XVIème siècle dans le plus pur style gothique. C' est grâce à elles que Cordes fut dénommé : la cité aux cent ogives.

          Cordes resta fidèle au Catharisme dont elle fut un des hauts lieux, bien aprés le bûcher de Montségur en 1244. Elle résista même aux assauts des Inquisiteurs jusqu' en 1370, date à laquelle elle finit par se soumettre à l' église romaine.

          Malgré toutes ces vicissitudes, Cordes devint, dès la fin du XIIIème siècle, un important centre de commerce.

          De nos jours, séduits par ce décor extraordinaire, de nombreux artisans et artistes s' y sont installés. Quelques noms célèbres y sont venus. Prosper Mérimée y séjourna. Il était envoyé par Napoleon III qui l' avait chargé d' établir l' inventaire du patrimoine architectural.

Je laisse à Albert Camus, qui visita le village dans les années 1950, le mot de la fin :

                                         " A Cordes, tout est beau, même le regret "

 

Petit cadeau avant de se quitter : le lilas, sous un ciel de giboulées de Mars égarées au mois d' Avril.

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A bientôt pour une autre balade.........je ne sais encore où.

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2012-04-11T07:51:00+02:00

Cordes sur Ciel (suite 2)

Publié par divagations-et-balades

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          Nous étions au Moyen Âge, nous basculons au temps de la Renaissance. Nous laissons derrière nous, l' ultime maison à fenêtres à meneaux,

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et pouvons admirer ces maisons gothiques, qui ont donné à Cordes sur Ciel, son surnom de " Cité aux cents Ogives ".

Ici, la pierre est devenue plus policée. Elle a perdu cet aspect rugueux de pierres sèches.

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Celle-ci, la Maison Prunet, renferme maintenant le Musée du sucre et du chocolat. Un bien savoureux programme !

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Ces deux orgueilleuses demeures ont du appartenir à quelqiues hauts personnages. En effet, l' une est la Maison du Grand Fauconnier, et abrite de nos jours le Musée d' Art Moderne, l' autre, celle du Grand Veneur, avec ses belles ogives ouvragées.

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Ce quartier Renaissance de Cordes est magnifique. D' autres superbes demeures jalonnent une très agréable rue qui descend en pente douce vers........la sortie ? Déjà !

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Tout a une fin, et il faut bien redescendre sur Terre. Consolation, je vais sortir par la Porte du Vainqueur. Symbole ? Augure ?.......

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Aujourd'hui, à quelques années de distance, Cordes sur Ciel, ses remparts, ses artisans et artistes, sont comme une esquisse vague au fond de ma mémoire. J' ai même perdu le goût de ses fameux croquants aux amandes...........Il faudra que j' y revienne...........

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Mais nous n' en avons pas tout à fait fini avec Cordes........

 

Bonne balade et merci de votre visite.

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2012-04-10T07:13:00+02:00

Cordes sur Ciel (suite 1)

Publié par divagations-et-balades

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          Continuons notre visite de ce village fascinant. je suis toujours un parcours assez fantaisiste après avoir pris le virage de la Barbacane;

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Je descends la rue et vais bientôt passer sous une nouvelle porte;

Top-009.jpgDes enseignes naïves me ravissent. la flânerie continue et me voilà devant la très imposante Tour de l' Horloge;

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J' en aime ces grosses pierres irrégulières;

 

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Cette porte, comme d' autres bâtisses de Cordes, paraît toute de guingois, mais elle a traversé les siècles, sans rien perdre de l' impression de force et de pouvoir résister à tout qu' elle dégage.

Une petite rue se présente à moi; elle est très attirante avec sa verdure qui dégringole des murs, et les fleurs qui ornent les maisons;

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Je monte et je descends, suivant les caprices du village, et les miens. Devant moi se dresse l' église avec ses deux clochers curieusement accolés, dont l' un me semble être octogonal. Ce type de clocher est assez fréquent dans la région toulousaine.

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Cette église massive paraît avoir été construite pour défier l' éternité.

Je ne sais pas trop comment, je me retrouve près des remparts, mais non, je ne veux pas sortir si vite, il y a encore trop de merveilles à découvrir; je ne passerai donc pas sous cette arche, mais la maison paraît bien sympathique; Décidément, j' aime beaucoup les pierres sèches !

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Tiens, je tourne par là; quelle jolie rue encore ! Et cette oie m' ouvre l' appétit !

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Je tourne le dos à la porte. Où mes pas vont' ils m' emmener ? Je gage que je vais changer de siècle. On verra demain?

J' espère que vous m' accompagnez dans ce voyage dans le temps !

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2012-04-09T08:01:00+02:00

Cordes sur Ciel

Publié par divagations-et-balades

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          Le département du Tarn réserve quelques belles surprises. Juchée sur son piton rocheux, un puech comme on dit là-bas, apparaît Cordes sur Ciel, cité médiévale, haut lieu du catharisme, et un des plus beaux villages de France.

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Laissant la voiture à quelques encablures de la cité, je monte à l' assaut à pieds, et, sans transition, je rentre dans le Moyen-Âge , par une petite rue étroite après avoir passé une imposante porte.

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Je continue à grimper sur ces gros pavés, et me régale les yeux du spectacle de ces vénérables maisons.

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De temps en temps, on passe sous une vieille porte,

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et, de l' autre côté, l' enchantement continue. Je parcours cette cité de façon tout à fait désordonnée, au hasard cdes rues et de mes envies de tourner à droite ou à gauche.

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Et, soudain, je suis face à la Barbacane;

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La rue tourne, qu' y a-t' il après ? L' ancienne Cordea a encore des merveilles à nous montrer; il ne faut pas je crois, dévoiler tout en même temps, la Belle doit se faire désirer, alors, à demain pour découvrir ce qui se cache après le tournant. En attendant...........bonne visite !

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2012-04-08T09:01:00+02:00

Paysage

Publié par divagations-et-balades

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          il y a quelques années, je participais, à Montpellier, à l' un de ces séminaires dont je suis friande,et, sur la route du retour vers la Gironde, je devais faire le détour habituel par un petit village du Lot, où vivent un ami d' enfance et son épouse, qui m' attendaient pour déjeuner. Je décidais de partir un peu plus tôt et de prendre le chemin cdes écoliers. Un peu au hasard au départ, mais vers l' ouest.

C' est ainsi que, peu à peu, la route s' est creusée au sein du paysage, et je suis rentrée dans des gorges qui sont, sans doute, celles du Tarn.

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Nous étions en Mai, il faisait beau, et les couleurs se mélangeaient au bleu encore pâle du ciel, se faisant mutuellement chanter.

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Je roulais au ralenti, dans la profonfdeur de ce canyon, m' emplissant les yeux de la beauté sauvage du paysage.

Parfois, le décor semblait s' adoucir, les angles aigus s' arondissaient en courbes plus aimables, un village s' étalait, nonchalant et un peu gris.

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Cerné de forêt que l' on devinait mystérieuse, peut-être peuplée de loups qui me feraient danser, je tentais de m' imaginer comment la vie se déroulait, ici, en ces lieux isolés. Sans doute moins vite que dans nos villes survoltées, plus paisible aussi.

Un coup d' oeil à l' horloge du tableau de bord m' incita à accélérer un peu. Dommage ! J' aime musarder, mais je ne voulais pas arriver trop tard chez mes amis, car le temps passé avec eux est assez rare, nous habitons à plus de trois cents kilomètres les uns des autres, et je ne voulais pas d' une trop courte visite. La route a fini par s' élargir, et, tout à coup m' est apparu un joli château.

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Je me demande si les troubadours trouvaient le chemin pour aller distraire un seigneur aussi isolé!

Mais voilà, je reviens dans le monde civilisé, je suis sortie des gorges, les courbes s' amollissent, et, bâti sur une de ces croupes qui permettent de voir venir de loin, amis ou ennemis, se dresse un village dont je ne sais même plus le nom. Je devrais prendre l' habitude de noter le nom des endroits que je photographie !

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Allons ! Je ne serai pas trop en retard; et je ne serai pas (trop) grondée !!!

Merci de votre visite.

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