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Existant dès le XIème siècle dans le marquisat de Barbezieux, puis, reconstruit sur ses propres bases au XVème siècle, après avoir été ravagé par la Guerre de Cent Ans, il se dresse, face à l' horizon charentais, à côté de l' église fortifiée.
Il ne correspond pas à l' image classique du château fort, aux murs crènelés, avec machicoulis, chemin de ronde etc......Pourtant, on y trouve des éléments défensifs comme des archères,
une curieuse structure qui serait une petite canonnière à ébrasement extérieur. (Merci Wikipedia). J' en ai vu une deuxième sur une autre tour angulaire.
J' ai vu aussi, à la base d' une tour, deux larges ouvertures en forme de rectangle, embouchures de deux tuyaux. Elles étaient peut-être, les bouches d' évacuation des latrines. Attention dessous !
Ce château est bâti sur un plan rectangulaire. Il comporte trois tours rondes coiffées de poivrières, dont l' une est beaucoup plus haute que les deux autres,
et une tour carrée, coiffée d' une toiture quadrangulaire tronquée, qui n' a pas encore été réparée.
Les portes et les fenêtres ont des linteaux en accolade. On peut voir une canonnière au-dessus de la fenêtre.
Un deuxième château, plus moderne, agrandit le premier. Il possède cependant, des fenêtres à meneaux moyenâgeuses et une tour carrée à toit quadrangulaire.
De la deuxième moitié du XVème siècle jusqu' en mille six cent trente six, ce château a appartenu à la famille de Brémont, apporté en dot par les femmes depuis mille quatre cent soixante quatre.
En mil huit cent six, le château est vendu à la famille Frichon Lamorine, mais, après une mésentente familiale, il est vendu en mil huit cent cinquante deux, à la famille Fournier, qui le gardera jusqu' au début du XXème siècle où il est vendu à la famille Cottineau. Il semble qu' elle en soit toujours propriétaire.
Ce château est habité, on ne peut pas le visiter. Ce que nous regrettons, de même de n' avoir pu contempler l' intérieur de l' église, hélas fermée, comme c' est souvent le cas de nos jours.
Nous quittons donc Chillac, et partons avec l' étrange impression que ce château nous observe du haut de son promontoire.
Et même, ne nous toiserait' il pas ?