voyage cambodge
Quand on est au " Gibralfaro ", la " colline du phare " , entre deux tours, vestiges des murailles du XIVème siècle, on voit la ville de Màlaga qui étend paresseusement ses maisons blanches au bord de la mer bleue.
Màlaga est une ville très ancienne, fondée au XIIème siècle avant J.C. par les Phéniciens; elle s' appelait alors Malakka, et gisait au pied du Gibralfaro. Jusqu' à sa conquête par les Arabes en sept cent quarante trois, et son annexion à l' émirat de Cordoue en sept cent cinquante cinq, elle a connu des fortunes diverses, passant successivement sous la domination des Carthaginois, des Romains, des Vandales et des Wisigoths.
Pendant toute la période arabo-andalouse, elle a servi de débouché maritime à l' émirat de Grenade. Elle est restée un port important de part sa situation en face des côtes marocaines.
Le dix neuf août mille quatre cent quatre vingt sept, après des combats féroces, la ville est reprise par les Castillans dans le cadre de la Reconquista.
De mil huit cent dix à mil huit cent douze, la cité de Màlaga a connu sa dernière occupation étrangère, par les troupes napoléoniennes.
Reine de la Costa del Sol, Màlaga est une ville très touristique. Sa plaza de toros est une des plus connues d' Espagne.
Elle a vu naître Pablo Picasso; un musée lui est d' ailleurs consacré ainsi qu' un parcours initiatique retraçant son passage dans les petites rues andalouses.
Antonio Banderas, qui allait devenir un des " Zorro " les plus séduisants d' Hollywood, est aussi né ici.
( image Wikipedia )
Arthur Koestler a vécu à Màlaga qu' il a mis en scène dans son livre " Le testament espagnol ".
( les photos, de trente ans d' âge, ont subi les " outrages " du temps . Désolée ).