J' avais décidé de parler du gingko biloba, arbre extraordinaire. Je savais qu' il y en avait dans le jardin de la mairie de Bordeaux, aussi, mercredi matin dernier, en rupture de maison de retraite, je décidais d' y aller et de photographier ce miracle de la nature.
Le ciel était bleu, il faisait quinze degrés à onze heures, il fallait en profiter.
Me voilà donc arrivée dans ce jardin, qui s' étend à l' arrière du Palais Rohan, Hôtel de Ville de Bordeaux.
Et.........c' est là que je prends conscience de ma sottise. Trompée par l' air printanier qui souffle en ce moment, j' avais oublié que nous sommes encore en hiver, et je me suis trouvée devant des arbres dénudés, tendant désespérément leurs branches vers le ciel.
Où est le gingko parmi tous ces arbres ? Je suis bien incapable de le dire, alors, je vais avoir recours à Wikipédia; il m' étonnerait fort qu' il n' y en ai pas un !
Et le voici, dans sa plendeur automnale.
A moins qu' il soit préféré en bonzaï:
Arbre extraordinaire, ai-je dit, et très vieux. Il existait bien avant les dinosaures, qu' il a précédé de quarante millions d' années. Il n' est pas étonnant qu' il soit le représentant de la plus ancienne famille d' arbres connue.
Aprés Hiroshima, il a été le premier arbre à reprendre vie, alors qu' il était encore carbonisé.
On le dit " biloba " à cause de la forme en deux lobes de ses feuilles.
Celles-ci, représentant la dualité sur laquelle le monde est construit, ont même inspiré un poème au grand Goethe. Deux feuilles séchées de gingko biloba en ornent le manuscrit original.
En voici la traduction :
Goethe habitait Weimar, et le gingko biloba est l' arbre fétiche de cette ville.
Je vais en rester là pour aujourd'hui, mais le gingko est un arbre si plein de qualités et de propriétés, que je vais y revenir bientôt.
Alors, je vous donne rendez-vous dans deux ou trois jours. Au-revoir.
( Les photos, sauf la première, sont extraites de Wikipédia)