Pour dénicher ce village, nous partons vers l'est; quelques kilomètres d'une route ondulante et nous le voyons, juché sur son piton rocheux. En bas, il y a un espace vide qui devient illico parking, et nous grimpons. Au bout de la petite ascension, la récompense est là. Des petites rues tranquilles, bordées de ces vieilles maisons qui ont défié le temps.
Brusquement, au détour d'une de ces rues, la surprise de rencontrer des vestiges des anciens remparts,
Encore une jolie ruelle, un peu tortueuse,
et de curieuses vieilles portes, en bois rude, aux fermetures sommaires, et plusieurs peintes d'un beau rouge un peu passé.
Au passage, nous avons pu admirer un vieil arbre au tronc comme tordu de rhumatismes, peut-être plusieurs fois centenaire, planté en sentinelle devant un mur; la chaleur du soleil, amplifiée par ce mur, doit réchauffer ses vieilles nodosités.
Et enfin, le but de nos pérégrinations, l'église de Castelmoron :
Dans notre balade,elle inaugure ces clochers plats si caractéristiques de la région.
Nous redescendons par un petit chemin, parfois déguisé en escalier, qui nous améne vers un vieux lavoir dont le toit de bois paraît bien jeune au milieu de ces vieilles pierres.
Nous descendons encore un petit sentier escarpé, dans une végétation assez dense, et nous nous retrouvons au bord de la route, face à notre parking improvisé.Et nous disons un dernier adieu à Castelmoron et à ses maisons perchées