voyage cambodge
Ces deux ou trois jours de froid que nous venons d' avoir, nous ont été finalement profitables.Bercés de douceur d' un été qui s' attardait, nous avions oublié de faire rentrer du bois, pour les soirs de fraîcheur méritant un feu de cheminée. Aujourd'hui, profitant de la douceur revenue, le jardinier est venu couper les mimosas qui avaient malencontreusement, et pour la première fois, gelé lors de la semaine glaçante que nous avions eu en février dernier, alors qu' ils étaient en pleine floraison.
Pas la peine d' acheter du bois, et en avant pour la corvée.
Aidé de son assistant, il a coupé neuf mimosas, un dixième, heureusement, est en train de se remettre de ce gel dévastateur. Puis, il a débité les branches en un tas de bûches qui n' arrêtait pas de grandir.
Et, c' est là que ma soeur et moi sommes intervenues. Combien de fois avons-nous chargé, trimbalé et déchargé cette brouette ?
nous allions du jardin de l' est au jardin de l' ouest, l' une chargeant et charroyant, (moi), l' autre déchargeant et rangeant les bûches,(ma soeur). Le tas montait, relativement vite.
Première téserve remplie, attaquons la deuxième;
Je crois que nous avons eu raison de ne pas acheter de bois, Nous regardons quand même un peu tristement les souches des mimosas qui bordent le Rond-Point, mais il y en a plein qui poussent autour. mais d' aprés le jardinier, qui est censé s' y connaître, peut-être ne refleuriront' ils qu' en deux mille quatorze.
La corvée d' Automne est terminée, les serves ont bien droit à une petite récompense, car les soirées sont fraîches désormais. Alors, voilà :
mais, je ne peux m' empêcher d' avoir devant les yeux du souvenir, l' image des mimosas d' avant ce gel fatidique.