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2021-08-11T09:08:17+02:00

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

Publié par divagations-et-balades

          La forêt médocaine cache jalousement des étangs secrets que l'on finit par dénicher presque par hasard, après avoir tournicoté sur des chemins où de l'eau de la dernière pluie de cet été qui n'en est pas un, est retenue en flaques pour piéger le ciel et les arbres...........et nous faire patauger !

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          C'est au cours de la deuxième randonnée canine, que nous avons découvert cet étang sans  nom, que j'ai décidé de nommer : étang des sables. En réalité cet étang a de multiples aspects, et le premier qui nous est apparu est celui d'un grand trou creusé dans le sable.

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          Nous nous sommes vite aperçus que ces multiples aspects étaient tous reliés entre eux, et ne présentaient pas tous le même visage. mais tous ont un charme sauvage et romantique, avec un brin de mystère, qui m'ont fait m'attarder auprès d'eux, malgré Oscar, cet insensible à la poésie, qui tirait sur sa laisse pour rejoindre les autres chiens, et en particulier une chienne noire dont il était manifestement tombé amoureux au point même de se mouiller les pattes, ce qu'il n'apprécie pas vraiment..

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          Cet étang des sables a des aspects changeants, tantôt bordé d'une plage où j'irais bien prendre un bain de soleil, écoutant le silence troublé parfois par le craquement d'un pin que la chaleur malmène un peu.....Mais ça, c'était avant, quand il faisait chaud l'été !

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          Il peut tout à coup prendre un aspect rébarbatif, presque maléfique, semblant cacher au fond de ses eaux, un monstre aquatique prêt à engloutir l'imprudent qui irait s'y baigner.

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          Mais voilà que nous prenons un chemin qui semble nous éloigner de l'étang !

Les étangs secrets du Médoc : l'Etang des sables

          Non, me rassure la cheffe de l'expédition, nous allons le retrouver sous un autre angle et sous un autre aspect, mais avant, nous allons faire une halte pour faire travailler les chiens.

          Bonne idée, allez Oscar, un peu d'exercice !

          Après cela, les maîtres et maîtresses ont, quant à eux, profité de la pause café. Sauf moi. Je n'aime pas le café, et si je me régale de son odeur, je ne l'aime pas en.....tisane. Tollé général !!!!

A plus tard !

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2017-10-27T05:32:00+02:00

Derniers feux

Publié par divagations-et-balades

          L' été a du mal à tirer sa révérence, et les plages de Gironde en savent quelque chose. Je mesure ma chance d' habiter ici.

          On se prélasse au soleil, le bronzage a gardé son éclat, et les vacanciers de l' automne roucoulent de plaisir. En fait, nos plages sont toujours envahies et je ne sens pas encore l' odeur du sable mouillé, masquée par cette humanité oisive.

Derniers feux

          Les bateaux sont de sortie, peut-être pour un ultime baroud estival, et, un dernier défi à l' équilibre sur la planche à voile.

Derniers feux

          Mais, en cette saison, les journées sont plus courtes, et il faudra bien se résoudre à quitter la plage. Déjà, les premiers s' en vont, coeur lourd et tête basse.

Derniers feux

          On ramène les voiliers sur le sable;

Derniers feux

          La plage se vide;

Derniers feux

          Et l' ostréiculteur rentre au port, venant sans doute d' inspecter ses casiers du Banc d' Arguin. ( Non, pas celui du radeau de la Méduse, celui du Bassin d' Arcachon).

Derniers feux

          Il parait que pendant quelques jours encore l' été va faire de la résistance. Mais aurons-nous encore 27° ????? Je ne crois pas........Hélas !

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2017-10-24T13:17:06+02:00

Les dragons du souvenir

Publié par divagations-et-balades

          Eh bien non, il ne s' agit pas de ce genre de dragon-là, celui des légendes qui remontent aux temps les plus reculés, puisque on les trouve cinq mille ans avant J.C.

Smaug. Extrait du livre " Bilbo le Hobbit " de Tolkien

Smaug. Extrait du livre " Bilbo le Hobbit " de Tolkien

          Dans l' Antiquité, les dragons travaillaient. C' est un des leurs qui gardait la toison d' or convoitée par les Argonautes, et les pommes d' or du Jardin des Hespérides, qu' Héraklès réussit à dérober.

          Au Moyen Âge, ils étaient beaucoup moins sympathiques. Ils étaient terribles, laids et pervers, les preuves mêmes de l' existence du Malin.

          On les disait friands de lait et amateurs de belles vaches. Il semble qu' ils ne détestaient pas non plus croquer un humain bien en chair. Mais, seulement s' ils étaient affamés.

          On dit qu' ils étaient même capable de parler !!!!

          Ils crachaient le feu; certains préféraient cracher de l' eau. Il faut dire que c' était plus facile, car, pour cracher le feu, ils devaient broyer des pierres phosphoriques qui produisaient un gaz inflammable au contact de l' acide gastrique. Ce gaz, expulsé, s' enflammait au contact de l' oxygène de l' air.

          Dans le fond, j' aime bien les dragons ! 

          Mais, je n' en ai jamais rencontrés. Alors quels sont ces dragons de mon souvenir ???

          Eh bien, ceux-ci : 

Les dragons du souvenir

          Ils faisaient les régates de mon enfance. C' étaient des bateaux à coque de bois, souvent en acajou; ils étaient élégants, fins et racés, taillés pour la course.

          Ils partaient d' Arcachon, vent arrière qui gonflait leur spinnaker que nous appelions plus poétiquement : foc-ballon.

          Il y en avait de toutes les couleurs, et, ils laissaient au passage, des reflets colorés qui tremblotaient sur les vagues.

          Les régates à voile étaient fréquentes sur le Bassin d' Arcachon. Quand les bateaux passaient devant nous, plage Péreire, aux Abatilles, déjà, certains s' étaient détachés et faisaient la course en tête. Puis, arrivait le.......peloton, et tout s' arrêtait pour les regarder passer.  

Les dragons du souvenir

          Quelquefois, on faisait des paris pour savoir celui qui gagnerait. Nos supputations étaient gratuites.

          C' était l' occasion pour apprendre que le mot " régate " venait du vénitien " régata " et signifiait : course de gondoles.

          Et moi, je rêvais aux pirates de l' île de la Tortue, où je me promettais d' aller un jour, et aux corsaires, avec mon favori : Surcouf. Je dévorais alors les Contes et Légendes de la Mer et des Marins, cette super collection que m' offraient mes parents, et qui m'a appris beaucoup de choses : la Mythologie grecque et romaine, les histoires de la Chine impériale, le secret de la Koutoubia de Marrakech.........C' est à cause de ces livres que j' ai dépensé tous mes sous à courir le monde; mais, je ne regrette rien, car.....ça valait les voyages !!! 

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2017-04-10T11:01:27+02:00

Il était un petit navire ......

Publié par divagations-et-balades

          Je l' ai revu, il y a quelques jours lors d' une balade à Arcachon. C' était un jour lumineux, avec cette lumière particulière à cet endroit, celui des étés de mon enfance.

          Quand je l' ai aperçu, quelque chose en moi a fait "boum !". Il était là avec sa voile unique à bandes rouges et blanche : le petit bateau que nous avions martyrisé au cours de notre enfance polissonne de jeunes garnements.

Il était un petit navire ......

          Hé ! Madame ! Que faites-vous ? Il est à nous ce bateau !!!

Il était un petit navire ......

          Mes trois amis et moi avions une douzaine d' années et un génie particulier pour les mauvais coups. En plus, nos parents nous laissaient une liberté quasi totale à condition d' être à l' heure qu' ils avaient déterminée pour le retour à la maison.

          Cet été-là, nous avions un bateau; un petit monotype à coque blanche. Au début, tout se passait bien; on avait appris à barrer, on naviguait sagement, et, tout comme nos émules actuels, on essayait de se mêler aux " gros ", ceux qui faisaient les régates, dans une approche un peu mégalomaniaque.

Il était un petit navire ......

          Tout était normal; j' avais bien assommé et fait tomber à l' eau l' un des trois garçons en l' ayant averti trop tard que je virais de bord, mais bon.......ce n' était qu' un épiphénomène !!! Et puis, il n' avait qu'à être un peu plus vif.....( S'il lit ça, il va m' agonir d' injures ! ).

          C' est quelque temps après que tout s' est gâché. Plutôt que de continuer à faire des semblants de course avec les dragons, on a trouvé bien plus amusant de démâter le bateau et de monter à six ou sept dessus après l' avoir poussé un peu au large. Et..........nous attendions qu' il coule, ce qui, compte tenu de nos poids additionnés, ne manquait pas d' arriver. Alors, on le traînait au bord de la plage, on le vidait et.......on recommençait.

          Le pauvre bateau a fini l' été dans un état tel que l' on nous a juré que c' était le premier et le dernier que nous avions. On se disait qu' une année scolaire c' était long et que d' ici les prochaines grandes vacances l' oubli aurait fait son oeuvre.

          Hélas ! les parents ont tenu paroles.

          Mais l' autre jour, en voyant ce spinnaker gonflé du vent du large, je me disais que si nous l' avions laissé grandir, notre petit bateau serait peut-être devenu comme ça !!!!

Il était un petit navire ......

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2016-01-03T10:56:58+01:00

La jetée de la gloire. (1)

Publié par divagations-et-balades

         A Arcachon, il y a plusieurs jetées, mais la plus connue est la Jetée Thiers.

La jetée de la gloire. (1)

         De là, on s' embarque pour le Cap Ferret, on prend le bateau-taxi pour aller manger une glace au Moulleau, ou faire un tour à l' Île aux Oiseaux.(Cette île, où, dans mon jeune temps, ma mère m' interdisait d' aller avec un garçon voulant m' y emmener avec son bateau personnel, car la grande astuce était de s' y faire coincer par la marée et d' être obligé d' y passer la nuit).

         Mais, depuis quelques années, la Jetée Thiers s' est un peu montée le cou, et se donne des airs d' Hollywood Boulevard.

         Comme sur le trottoir de la célèbre avenue californienne, où les artistes les plus fameux laissent les empreintes de leurs mains inscrites dans des étoiles, certains des plus célèbres " dieux de la mer " ont laissé ici l' empreinte de leur pied, et l' écriture de leur nom pour une éternité à l' échelle humaine.

La jetée de la gloire. (1)

         Mike Birch. On se souvient de ce Canadien, ancien cowboy, fan de rodéo, qui fut, en mille neuf cent soixante dix huit, le premier vainqueur d' une course qui allait devenir mithyque : la Route du Rhum.

         Il fut aussi celui qui mit fin au règne des monocoques.

La jetée de la gloire. (1)

         Gérard d' Aboville. Initiateur des traversées océaniques à la rame en solitaire, il est en mille neuf cent quatre vingt, le premier Français à traverser l' Atlantique d' ouest en est, parcourant ainsi cinq mille deux cents kilomètres en soixante et onze jours et vingt trois heures, sur son bateau de cinq mètres soixante : le Capitaine Cook.

         Onze ans plus tard, il traverse le Pacifique du Japon aux côtes américaines, entre le dix juillet et le vingt et un novembre. L' année suivante, Guy Béart lui consacrera une chanson : " Entre temps ramait d' Aboville ".

La jetée de la gloire. (1)

         Pascal Bidegorry. Ce Bayonnais, vainqueur de la Solitaire du Figaro en l' an deux mille, eut le privilège d' être le skipper du plus grand trimaran du monde : le Maxi Banque Populaire V.

          En deux mille, le départ de la course fut donné à Arcachon, et, j' y étais. Je m' étais postée au Cap Ferret, face à la dune du Pyla, près des passes. De cette position, je voyais arriver les voiliers cinglant vers l' océan.

La jetée de la gloire. (1)

         A ses débuts, en mille neuf cent soixante dix, cette Solitaire du Figaro s' appelait : Course de l' Aurore.

La jetée de la gloire. (1)

         Marc Thiercelin. On l' appelle aussi : Captain Marck. Spécialiste de la course au large, il sera révélé par le Vendée Globe, où, pour sa première participation en mille neuf cent quatre vingt dix sept, il remporte la seconde place. Cette course avait été marquée par la disparition de Gerry Roufs, que Marc Thiercelin chercha pendant quarante huit heures.

La jetée de la gloire. (1)

         Lalou Roucayrol. Né à Nantes, c' est dans le Médoc où il a grandi, que son père lui a appris à naviguer.

         Skipper du prao " Funambule ", il participe en " pirate " à la course La Baule/Dakar, en mille neuf cent quatre vingt onze. Il termine à la quatrième place, mais...........le prao n' est pas homologué pour cette course.

         Proche d' Yves Parlier, il fait partie de l' équipage vainqueur de la Route de l' Or, en mille neuf cent quatre vingt dix huit, entre New York et San Francisco, à bord d' Aquitaine Innovation.

         Je vais arrêter pour aujourd'hui cette revue des gloires marines, car je ne voudrais pas devenir fastidieuse. mais j' y reviendrai bientôt.

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2015-07-08T18:10:12+02:00

Une pêche peu banale

Publié par divagations-et-balades

         Il y a un jour ou deux, j' ai vu à la télévision des images plutôt insolites et originales. J' ai sauté sur l' appareil photos et comme les images ne sont pas trop mauvaises, je veux les partager avec vous.

         la scène se passe sur la longue et plate plage d' une petite ville côtière de la Flandre belge, au nom quasi impossible : Oostduinkerke.

          Tous les ans, vers la fin juin, a lieu la " fête de la crevette ". Celles-ci sont parait'il, très abondantes sur cette côte. A cette occasion, on voit arriver sur la plage, un cortège de chevaux harnaché, tirant une charrette contenant du matériel de pêche

Une pêche peu banale

         Puis, le cheval est dételé; on fixe alors sur ses flans deux paniers en osier, et on déploie des filets qui lui sont attachés. 

         Le cheval et son cavalier marchent alors vers la mer.

Une pêche peu banale

         Le cheval avance dans l' eau jusqu' au poitrail et marche parallèlement à la côte en traînant les filets.

Une pêche peu banale
Une pêche peu banale

         Ce type de pêche est ancestral et familial. Pour la fête de la crevette, de nombreux touristes envahissent la plage, mais en réalité, cette pêche se pratique toute l' année, deux fois par semaine excepté en hiver.

         Les mouettes, toujours à l' affût d' un possible festin, accompagnent les pêcheurs.

clic G

clic G

          Et vient l' heure de la récompense. La pêche a été bonne !

         On va se régaler !

Une pêche peu banale
Une pêche peu banale

         Cette façon originale et unique au monde de pêcher a été classée au Patrimoine Immatériel de l' Humanité.

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2015-06-23T07:46:09+02:00

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

Publié par divagations-et-balades

          Quelquefois, l' hiver, je reviens sur la plage de ma jeunesse, et, j' y réveille des fantômes.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          Je l' admire depuis la corniche de Péreire, et, tout à coup, les couleurs s' effacent, et revient la plage en noir et blanc de mon premier appareil photos.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          C' était le temps heureux où nous avions la villa. ( Hélas, un jour est arrivé M. Mitterrand avec ses folies fiscales, mon père est mort, les requins sont venus, et nous l' avons vendue).

         Ma soeur prenait des poses de star sur la barrière,

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          Et mon frère s' y abritait pour arroser avec son pistolet à eau, les malheureux qui passaient devant en décapotable décapotée. ( Cela a valu quelques histoires à mes parents, et quelques fessées à mon frère, car, en ce temps-là, les parents n' étaient pas menacés de la Correctionnelle !).

         Il s' y exerçait aussi au saut.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          A la plage, je faisais des " vilaineries " avec mes copains : arroser les vieilles dames qui venaient sur le bord de l' eau jupes relevées, un peu; faire des pièges pour les marcheurs des sables, ( que l' on nous interdisait, les parents craignant celui qui allait s' y casser la jambe ), etc ...... Il n' y avait pratiquement pas de limite à notre inventivité.

         Les grands jouaient au volley, ( avant qu' on ne le redécouvre sous le nom de beach volley ).

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          Plus tard, nous avons eu le droit d' y jouer avec eux. Mauvais signe ! Nous avions grandi.

          C' était très sérieux le volley. On faisait des tournois avec d' autres plages, ainsi là, à Mimizan.  

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

         Je ne sais plus qui avait gagné, mais, l' équipe Péreire était assez redoutable, et c' était mon père, capitaine de l' équipe, qui recevait les coupes.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          La plupart des joueurs, dont mon père, jouaient en club l' hiver. Presque des pros. Je me souviens que Coca Cola, organisait une coupe tous les ans.

         Nous, pendant ce temps, quand on en avait assez de faire des bêtises, on avait le portique.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          Et puis, septembre arrivait. Les copains rentraient à Paris ou à Bordeaux. Moi, je restais encore, orphelines d' eux, environ trois semaines. La rentrée en ce temps-là, était le premier octobre. 

          Dans la semaine, la plage était quasiment vide.

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

          Comme elle était vide en ce jour d' hiver où je suis allée réveiller les fantômes. Peut-être celui de cet ami des temps anciens, mort en août dernier, était venu errer là, en même temps que moi.

         Adieu l' Ami, puisse-tu te promener sur les rivages du ciel. 

Quand j' étais jeune depuis moins longtemps....

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2015-01-02T09:47:49+01:00

Le dernier jour

Publié par divagations-et-balades

         Le temps de l' année 2014 s' est arrêté il y a deux jours. Ce jour-là, je suis allée à la plage, au bord de cet océan dont la mouvance infinie symbolise pour moi l' Eternité. Cet océan aux vagues brisées, et, pourtant, toujours recommencées.

           Le soleil affichait une royauté triomphante, le ciel était bleu, immaculé, et semblait s' étendre jusqu' aux confins de l' Univers. Eole était endormi.

         La terre et la mer s' unissaient par un mariage de matin du monde.

         La plage était quasiment déserte, et j' avais devant moi, la beauté à l' état virginal.

         Alors, en guise de cadeau-souvenir du dernier jour d' une année qui, déjà, a plongé dans l' Histoire, je vous offre ces quelques images.

 

Le dernier jour
Le dernier jour

         Ah ! Je ne vous l' ai pas dit, nous sommes à Carcans-Plage, abandonné et désert à cette époque de l' année, coincé entre deux océans, le vrai, liquide, et celui d' une forêt qui s' étend jusqu' à la porte du Pays Basque.

Le dernier jour

         Mais, revenons sur la plage.

Le dernier jour

         Que fait donc cet oiseau marin ? Il cherche sa pitance ou......admire son reflet ?

Le dernier jour

         Et le soleil ? Tellement adulé, en ferait' il autant ? Quel narcissisme !

 

Le dernier jour

         Des petits amas d' écume blanche flottent par-ci, par-là, au bord de l' eau.

Le dernier jour

         Un chalutier, venant sans doute du Verdon, s' apprête à traverser la grande flaque de lumière formée par les rayons solaires fondus dans l' eau salée.

 

Le dernier jour

         Cette zone de lumière liquide n' est t' elle pas périlleuse ? Le chalutier ne risque t' il pas de fondre à son tour ?

         Eh bien, non. Il a traversé sans dommage et va pouvoir aller pécher les poissons du réveillon.

Le dernier jour

         Voilà, j' ai terminé ma balade. Je vais aller récupérer Conchita pour qu' elle me ramène à la maison.

         Carcans-Plage est vraiment désert, tout est fermé, villas et crèperie; (dommage !). Mais il y a quand même quelques décorations de fêtes. Pour nous, les " touristes " ?

Le dernier jour

         A bientôt et Vive 2015 !

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2014-12-02T06:39:28+01:00

La plage de l' automne

Publié par divagations-et-balades

         Il y a quinze jours, l' automne faisait encore semblant d' être l' été, et j' étais allée à la plage. Le ciel était bleu, l' océan, hésitant entre le bleu et le vert, avait décidé de mélanger les couleurs. Bien sûr, j' avais pris des photos, mais....c' était sans compter avec mes tracas informatiques, et elles avaient été perdues.

         J' y suis donc retournée il y a deux ou trois jours, et même s' il faisait encore doux, l' automne avait fini par chasser l' été. La lumière n' était évidemment plus la même, mais elle était belle aussi et méritait bien d' être photographiée.

La plage de l' automne

         Je décidais d' aller marcher sur la plage, et, descendis l' escalier qui plongeait vers elle.

La plage de l' automne

         La marée montait. l' océan grondait, de ce souffle puissant et ample qui m' a toujours fascinée. Il roulait des vagues venant de l' autre bout de l' horizon, et qui enflaient avant de venir s' écraser sur le sable dans des gerbes d' écume blanche.

La plage de l' automne

          Regardant vers le sud, je vis un ciel menaçant, chargé de la promesse d' un orage espagnol plus tard dans la soirée.

La plage de l' automne

         Vers la plage nord, par contre, le ciel était encore clair, décidé à faire de la résistance, face à l' envahisseur.

La plage de l' automne

         Face à moi, il se parait de rose tendre, le sable était jonché de galets de toutes couleurs que la mer allait bientôt reprendre.

La plage de l' automne

         Ces magnifiques rouleaux ne pouvaient que tenter un surfer.

La plage de l' automne

         Et il ne tarda pas à apparaître,

La plage de l' automne

         Montant audacieusement à l' assaut des vagues.

La plage de l' automne

         Pendant ce temps, les nuages ibériques devenaient de plus en plus noirs, essayant d' occulter complètement le soleil qui, filtré par eux, avait un air bizarre et indécis.

La plage de l' automne

         Je décidais de partir. Non, ce ne sont pas les traces de Victor le Chien. Il est malade en voiture. Pourtant, je suis sûre qu' il aurait aimé courir sur la plage, mais un trajet, même court, n' est pas pour lui une partie de plaisir. 

La plage de l' automne

          Et ce n( est pas non plus l' empreinte de mon pied, je ne m' appelle pas Berthe !

         A bientôt.

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2014-08-01T06:18:33+02:00

La route du retour

Publié par divagations-et-balades

          Le double sillage qui poursuit le bateau, n' arrive même plus à joindre la côte charentaise. Nous nous en éloignons irrémédiablement.

La route du retour

          Sur ce chemin liquide, nous surfons à vitesse croissante. Le capitaine, qui, décidément n' est pas à cours d' histoires, nous parle des maigres, ces poissons qui peuvent atteindre deux mètres et cent kilos, tel celui qu' avait pêché un homme de Meschers sur Gironde.

Image Wikipedia

Image Wikipedia

          Son nom vient de sa chair blanche qui le fait paraitre maigre. On le surnomme aussi " poisson grognon " à cause des grondements qu' il émet en période de frai, grâce à des mouvements musculaires amplifiés par une sorte de résonnance sur sa vessie natatoire.

          A ce propos, nous apprenons que le maigre ne peut frayer que dans trois endroits au monde : le delta du Nil, en mer de Marmara, et, dans l' estuaire de la Gironde.

          C'est un poisson semi-pélagique carnivore.

          Nous longeons maintenant la côte aquitaine, et laissons derrière nous, un des deux énormes engins qui permettent de draguer régulièrement, le chenal qui conduit vers Bordeaux, gros cargos et, encore plus gros navires de croisières.

 

La route du retour

          Vus de plus prés, ces engins sont assez impressionnants.

 

La route du retour

          Mais, plus impressionnants encore, sont les vestiges de l' ancien port pétrolier.

La route du retour

          En passant au plus prés des piliers, on s' aperçoit qu' ils sont recouverts de multiples coquillages qui sont venus s' incruster pour les habiller.

La route du retour

          Ce port était gigantesque; l' épaisseur du béton est incroyable.

La route du retour

          Puis, nous croisons un étrange voilier. Il a vraiment une drôle d' allure. Tout naturellement, nous nous tournons vers le capitaine, et, il nous explique que ce voilier avait coulé, et, qu' il était resté environ six mois au fond de l' estuaire avant d' être renfloué il y a quelques semaines.

Un voilier fantôme !!!

Un voilier fantôme !!!

          Nous approchons du port. La balade tire sur sa fin. Dommage !

La route du retour

          C' est alors que le capitaine, qui n' a jamais été muet bien longtemps, merci à lui, attire notre attention vers un trimaran, posé sur l' eau comme un énorme insecte aquatique.

La route du retour

          C' est le trimaran " Région Aquitaine-Port Médoc " du skipper Lalou Roucayrol, enfant du pays, qui avait conquis une deuxième place lors de la Route du Rhum, je ne sais plus en quelle année. Pardon Capitaine !

          Et voilà, nous sommes presque à notre mouillage. Un coup d' oeil à ce joli rafiot, certes pas taillé pour la course, mais qui doit aussi permettre d' agréables balades à son propriétaire au look de vieux loup de mer.

La route du retour

          De retour à terre, la chaleur triomphe à nouveau, la brise océanique ne la tempérant plus. 39°5...le ciel a la fièvre, et la nuit prochaine ou demain, nous aurons de l' orage.

          J' espère vous retrouver tous bientôt pour une nouvelle balade.

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