Cela fait plusieurs jours que je rumine. Cela fait quatre jours que je me retiens d' écrire, et que cette colère grandissante va m' étouffer si je ne le fais pas.
Cela fait des mois et des mois que je me demande dans quel pays je vis, et que je ne reconnais pas celui dans lequel je suis née.
Cela fait plus d' un an qu' une grande partie de mes compatriotes m' énervent avec leurs bougies, leurs fleurs et leur " Vous n' aurez pas ma haine ". Et je ne dirai rien de plus des " Je suis Charlie " ou des petits coeurs tricolores qui agrémentent le nom " Nice ".
Cela fait des mois et des mois que j' enrage parce que l' on rigole dans les pays arabes et dans les banlieues de ces pleurnichards qui croient combattre la rose à, la main.
Mes compatriotes croient-ils donc que les Nazis ont été vaincus avec des bougies et des fleurs ?
Croient-ils donc que pendant ces quatorze siècles durant lesquels l' Islam a tenté de nous conquérir, on les en a empêché en leur envoyant des mots d' amour ? Ils ont ravagé nos villes, de Bordeaux à Narbonne, ils ont razzié nos côtes, et qu' avons-nous fait ? On les a massacré, et pendant près de mille ans ils se sont tenus à peu près tranquilles. Et quand on en a eu assez des esclavagistes barbaresques, on a envahi et annexé l' Algérie du sultan de Constantinople.
Et maintenant ?
Maintenant ils ont compris que nous avions capitulé. Ils ont compris que nous sommes le maillon faible. Ils ont compris que l' on préfère pleurnicher que de se battre, et ils l' ont compris depuis la fin des années soixante et de la guerre d' Algérie, quand ils nous balançaient des tracts humiliants faisant état " des petits soldats parfumés de l' Armée Française - des Français tellement bêtes qu' ils leur donneraient tous les moyens pour les conquérir et les asservir ".
Le propriétaire de la villa que j' occupais à Casablanca l' avait compris aussi quand, me rencontrant dans la rue, il faisait le signe de m' égorger en me disant qu' on y passerait tous, chez nous, en France. En attendant, il touchait allègrement et sans état d' âme sa retraite française.
Alors c' est donc bien ça ! On choisit d' accepter le terrorisme.
C' est décidé, on choisit de s' habituer à se faire descendre comme une quille par une voiture lambda conduite par un " déséquilibré " ?
C' est décidé ! On choisit de tendre l' autre joue et de dire au porteur de couteau qu' on l' aime tellement qu' il va tomber en larmes à nos pieds et nous demander pardon ?
C' est décidé ! Nous allons accepter de perdre notre civilisation, nos traditions, notre art de vivre, et laisser les barbares éteindre la lumière et triompher de notre faiblesse de " pleurnichards et idiots utiles " comme ils disent en voyant nos marches blanches.
On peut le penser quand on voit un premier ministre, faux dur et vrai matamore, qui nous déclare sans honte :
Mais, comment ose-t-il ?
Et notre valeureux chef de guerre, chef des Armées de la République, que fait-il ? Il tweete, il commémore, il célèbre.........il se montre. Nous sommes en guerre a-t-il dit après le carnage du Bataclan, et il annonce en grande pompe des mesures dont on se demande toujours quelle est leur efficacité réelle.
Mais il exprime sa compassion de bisounours; et le bon peuple suit. Et nos braves journalistes entonnent le refrain désormais célèbre :
PADAMALGAME
Surtout, ne pas nommer l' ennemi. Et pourquoi ? Frousse ? Lâcheté ? Ou bien quelque obscure raison électoraliste ?
Deux êtres nous manquent en cette funeste période. D' abord Charles Pasqua, l' homme qui voulait terroriser les terroristes, et dont le jugement aurait du nous faire réfléchir avant de faire n' importe quoi :
L' autre est le vieux " Bouledogue " Winston Churchill qui n' avait pas craint de dire :
" Je n' ai rien d' autre à offrir que du sang, de la peine, de la sueur et des larmes.
Vous demandez quelle est notre politique ? Je peux vous dire : c' est d' engager le COMBAT sur terre, sur mer et dans les airs contre une monstrueuse TYRANNIE sans égale dans les sombres et désolantes annales du CRIME.
Vous demandez quel est notre but ? Je peux vous répondre en un seul mot : la VICTOIRE ".
Aujourd'hui, c' est d' une autre tyrannie dont il est question, celle de la charia véhiculée par une religion qui par amour, tolérance et paix, décapite, pend, tue tous ceux qui ne suivent pas ses principes, qui enferme les femmes dans des cages de tissu, au nom d' un prophète inculte et pédophile, d' un livre délirant, et d' un dieu qui leur aurait donné le monde car ils seraient l' humanité la plus parfaite. Et mission de le conquérir.
Mais nous sommes le peuple de France, un grand pays qui fut le phare de la civilisation. L' avons-nous oublié ?
REVEILLONS-NOUS
L' Histoire a des poubelles, servons-nous en.