Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

2013-03-31T16:23:00+02:00

Les Biscuits de la Belle & la Bête

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Ce matin, en fouinant dans le garage, j' ai retrouvé mon classeur de Cuisine des Fées. Où donc avais-je trouvé ces recettes ? En tout cas, d' anciennes envies sont remontées à la surface, et, cet après-midi, je me suis installée au soleil, et j' ai entrepris de renouer avec la vieille tradition des biscuits de la Belle & le Bête.

                    Je vous la donne. La recette est pour six personnes, à mon avis pas très gourmandes; je l' ai divisée par deux pour que nous ne soyons pas surdosées; mais je vous la donne en version originale.

1-IMG_6024.JPG

Et :

1-IMG_6026.JPG

                    Dans un saladier, déposer le beurre, 90g de sucre glace et la vanille. Fouetter jusqu' à ce que le mélange prenne la consistance d' une pommade.

1-IMG_6027.JPG

                    Ajouter alors le blanc d' oeuf et fouetter à nouveau pour obtenir une crème onctueuse.

                    Tamiser la farine et moudre finement les cerneaux de noix. Les incorporer délicatement à la crème avec une cuillère en bois.

1-IMG_6028.JPG

1-IMG_6029.JPG

Jusqu' à faire une pâte homogène.

1-IMG_6030.JPG

                    Préchauffer le four à 200° ou Th 6/7.

                    Former des petites boules de pâte et les aplatir pour leur donner une forme de biscuits. Les placer sur la plaque recouverte de papier sulfurisé.

1-IMG_6031.JPG

                    Enfourner pour huit minutes. Les biscuits seront cuits quand ils seront dorés. Les sortir du four et les laisser refroidir sur grille.

1-IMG_6033.JPG

                    Mélanger le reste du sucre glace avec les 10g de cacao,

1-IMG_6032.JPG

                    En saupoudrer les biscuits.

1-IMG_6034.JPG

                    Et maintenant..........c' est tea time. Bon appétit !!!

Voir les commentaires

2013-03-29T11:46:00+01:00

Images basques en vrac

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Mon père venait de m' offrir ma première voiture après que je l' eu soumis à l' un de ces plaidoyers imparables, dont j' ai le secret quand j' ai très envie de quelque chose. Heureusement, je n' exagérais pas, sinon.........je n' aurais rien obtenu.

                    La bonne vendait sa voiture, une vieille 4 CH. On me l' acheta.

1-S5-Renault-4cv-1946-61-51314-001.jpg

                    L' été suivant, avec deux camarades, je partis au Maroc, et au bout d' une vingtaine de kilomètres, elle commençait à perdre des boulons. En octobre, mes parents, inquiets de me savoir rouler dans cette antiquité, m' achetèrent ma première voiture rouge d' une longue série, et la dernière avant que je ne puisse en acheter une moi-même.

                    Pour l' étrenner, et les vacances de Toussaint étant là, je partis avec ma soeur, visiter quelques petits ports basques, français et espagnols, dont voici des images en vrac, et sur lesquels je vais sans doute être incapable de mettre un nom, ayant la mauvaise habitude de ne rien marquer sur les photos.

                    Je suis quand même prête à parier qu' il s' agit ici de Biarritz.

1-Top-copie-2.jpg

                                                ( Les planches de surf avaient l' air bizarre à cette époque ! )

                    Et là ? saint Jean de Luz la française ou Fontarabia l' espagnole ?

1-Top-001-copie-1.jpg

                    Avons-nous déjà franchi la Bidassoa, ce petit fleuve historique, traversé en son temps par une infante espagnole qui allait devenir reine de France, à l' église de Saint Jean de Luz ?

1-Top-002-copie-2.jpg

                    Et ce charmant village, n' est-ce pas Saint Jean Pied de Port ? mais il n' est pas sensé être sur notre route !!!

1-Top-003-copie-2.jpg

Mais, comme je suis spécialiste des routes buissonnières, allez savoir !!!

                    Ce dont je suis sûre, c' est que nous sommes maintenant en Espagne. Merci l' immatriculation des bateaux.

1-Top-004-copie-2.jpg

                    Et quelle est cette bourgade que l' on aperçoit ?

1-Top-005-copie-3.jpg

                    Nous sommes entre San Sebastian et Bilbao, et je me souviens d' un petit port : Elanchova. Nous y étions allées quelques années auparavant, quand nous accompagnions encore nos parents dans les petits voyages de Pâques qu' ils faisaient chaque année.

                    Est-ce celui-ci ?

1-Top-006-copie-1.jpg

                    Ou bien celui-là ?

1-Top-007-copie-2.jpg

                    Mais non, Elanchova était en bord de mer !!! Décidément, ces petits ports vont garder leur mystère !!!

Voir les commentaires

2013-03-28T07:34:00+01:00

Washington DC

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Il y a déjà.........quelques lunes, j' ai brièvement habité en Virginie, dans une petite ville à quelques encablures de Washington : Alexandria. Cameron Run, la rue où nous logions, s' étirait le long du Potomac dont les eaux limoneuses me rappelaient la Garonne.

1-Top-005-copie-4.jpg

                    De notre septième étage, par temps clair, et s' était souvent le cas, on apercevait la capitale, ligne plate sur l' horizon, si différente de la skyline de Manhattan.

                    Washington est une ville presque européenne. C' est un Français, Pierre Charles L' Enfant, qui en a conçu les plans. La ville est bâtie au confluent du Potomac et de l' Anacostia, coincée entre la Virginie et le Maryland, dont elle a grapillé quelques kilomètres carrés. Ici, pas de gratte-ciel, la hauteur des immeubles a été limitée à une valeur équivalente à la largeur de la rue adjacente plus vingt pieds, soit environ six mètres.

                    Au-dessus de ces immeubles, règnent les principaux monuments de la ville, dont le plus emblématique, l' Obélisque, a été érigée en mil huit cent quarante sept, après avoir oeuvré pendant quatorze ans pour collecter les fonds nécessaires.

1-Washington-DC-001.jpg

                    C' est un monument à la gloire de Georges Washington, premier président des jeunes Etats Unis. On peut voir son tombeau dans sa propriété de Mount Vernon.

                    En septembre mil sept cent quatre vingt douze, l' Assemblée Législative française le fit citoyen français. Il descendait de Nicolas Martiau, premier émigrant français qui arriva cinq mois avant le fameux Mayflower. Sa grand-tante paternelle était l' ascendante directe de la mère de l' actuelle reine Elizabeth II.

                    Qui dit Washington pense bien sûr Maison Blanche. Celle-ci semble bien d' inspiration française. Elle ressemble fort au château de Rastignac en Dordogne, ou à la Maison Carrée d' Arlac, à quelques kilomètres de chez moi.

1-220px-Arlac4-001-copie-1.jpg

                                                ( Photo personnelle trop abimée, j' ai du me rabattre sur Wikipedia )

                    Jefferson, lors de sa visite à Bordeaux, n' avait pas fait que visiter les châteaux viticoles, il s' était intéressé à l' urbanisme et avait vu les plans de ces bâtiments. Le seigneur Margaux.

La Maison Blanche est située sur une large avenue : Constitution Avenue au numéro mille six cents.

                    Le Capitole est un édifice impressionnant de deux cent vingt neuf mètres de long sur cent sept mètres de large. La première pierre en fut posée par G. Washington en mil sept cent quatre vingt treize. De style néo-classique corinthien, sa partie centrale est dominée par un dôme inspiré de celui des Invalides à Paris.. Il mesure quatre vingt huit mètres de haut et son diamètre est de trente mètres.

1-Top-003-copie-4.jpg

                    Ce dôme est surmonté d' une statue de Perséphone, haute de six mètres, symbolisant la Liberté. Il est flanqué de deux ailes, l' aile nord abritant le Sénat et l' aile sud, la Chambre des Représentants.

1-Top-002-copie-5.jpg

                    Un autre monument est très connu : le Lincoln Memorial. Il s' agit d' un monument de marbre blanc, à l' allure de temple grec, accentuée par ses colonnes doriques. Il a été inauguré en mil neuf cent vingt deux, en l' honneur du seizième président des Etas Unis. Une immense statue de Lincoln assis, en occupe une salle centrale. Elle a été taillée dans vingt huit blocs de marbre de Georgie, et mesure six mètres de haut sur six de large.

1-220px-Lincoln_Memorial_Close-Up.jpg

                                                                                                  ( idem )

                    Il existe un autre monument dont les Américains sont très fiers : la Librairie du Congrès. Instituée en mil huit cents, c' est la plus grande bibliothèque du monde, en livres et en références.

                    Elle est aussi un grand centre de restauration de livres anciens. Son rayonnement est mondial.

1-Top-004-copie-4.jpg

                    Pour finir, un bâtiment très important, sa façade ouest regardant vers le Capitole : La Cour Suprême des Etats Unis. Sa conception a encore fait appel à l' Antiquité grecque. Le bâtiment se présente comme un temple. Seize colonnes corinthiennes de vingt mètres de haut, sur double rangée de huit en forment la façade, sous un fronton où sont sculptées les armoiries des Etats Unis. Les dimensions sont imposantes : cent dix sept mètres sur quatre vingt treize, avec une hauteur de vingt huit mètres.

1-Top-copie-6.jpg

                    Les façades extérieures sont en marbre du Vermont, les façades intérieures en marbre de Georgie. Avec son vaste escalier, ce bâtiment donne une impression de majesté et de puissance qui sied très bien à sa fonction. Il présente une ressemblance certaine avec l' église de la Madeleine à Paris.

                    Nous passions souvent les week-ends en Virginie de l' Ouest, au pied des cascades de Spring Falls, dans les bois. On aimait bien s' y promener le long du torrent.

1-Top-007-copie-3.jpg

1-Top-007-copie-4.jpg

                    Ce fut une tranche de vie agréable et gaie.

Voir les commentaires

2013-03-26T08:39:00+01:00

Les âmes des fleurs

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Toutes les fées vous le diront, les fleurs ont une âme. Et surtout, ne dites pas que les fées n' existent pas, elles se cachent, parce que les humains ne croient plus en elles. Alors, elles se sont réfugiées en maints endroits, comme la forêt de Dartmoor en Angleterre.

1-foret-de-Dartmoor.jpg

                                                                                      ( image Wikipedia )

Chaque Anglais, que Descartes n' a pas pollué, sait bien qu' elles s' y trouvent. Certains même, ont eu la chance d' en voir, mais cela remonte à longtemps, car notre époque est bien trop dépourvue de rêve et de sens du merveilleux pour cela.

                    Nous en avons cependant quelques portraits;

1-220px-John_Atkinson_Grimshaw_-_Spirit_of_the_Night.jpg

                                                                               ( image Wikipedia )

                    J' en ai eu une près de mon berceau; elle avait décidé de rester près de moi. Elle s' appelait " Ma Mère " et était une reine. Elle était mariée à un enchanteur, roi merveilleux, qui s' appelait " Mon Père ".

                    Donc, les âmes des fleurs existent, et je crois que je les ai vues. Elles ne sortent que la nuit, quand elle est bien noire, elles sont blanches et fugitives. Elles surgissent d' un mystérieux hiver, éclatent dans le ciel en formes gracieuses, et se dissolvent lentement, comme à regret.

1-IMG_5274.JPG

1-IMG_5288.JPG

                    Et, elles se mettent à rêver.

                    Dans leur songe, elles se parent de couleurs, jaune,

1-IMG_5968.JPG

rouge,

1-IMG_3699.JPG

rose,

1-IMG_3701.JPG

bleue,

1-IMG_5966.JPG

                    D' autres restent blanches, mais se fardent d' une discrète touche de lumière colorée;

1-IMG_5956.JPG

                    Certaines mélangent les couleurs et ressemblent à des ailes de papillons tropicaux;

1-IMG_5998.JPG

                    Elles se voient dans un monde vert et bleu, où le soleil brille, où l' air est doux et chaud.

                    Dans ce monde de lumière, des géants prennent soin d' elles, et, comble de merveille, ils leur apportent généreusement, l' eau magique qui les fait vivre. Et ils leur donnent des noms de poésie.

                    En échange, elles donnent de la beauté, le frémissement de soie quand souffle le doux zéphyr qui les berce.

1-P6163976.JPG

                    Les fées viennent les visiter, et virevoltent autour d' elles, faisant vibrer leurs ailes diaphanes,

1-180px-Falero_Luis_Ricardo_Lily_Fairy_1888.jpg

                                                                                 ( image Wikipedia )

faisant d' un coup sec de baguette magique, relever la tête à celles qui piquent un peu du nez Les géants ne les voient pas. Etrange !

                    Et puis, elles se réveillent dans un monde redevenu noir. Elles se regardent, incrédules; finies les couleurs éclatantes, les voilà blanches à nouveau. Parfois, un papillon blanc au nez de lumière, les accompagne un moment.

1-IMG_5264.JPG

                    Mais, ce sont des âmes joyeuses, et elles reprennent leur sarabande, sachant bien que le songe reviendra.

1-IMG_5297.JPG

                    Les fées leur ont enseigné la sagesse et dévoilé un grand secret de l' Univers : le cycle de la vie, qui, toujours renait après un semblant de mort, car elle est la plus forte.

                    Alors, dansez en toute sérénité, âmes des fleurs, car tout recommence sans cesse, de toute éternité.

.

Voir les commentaires

2013-03-25T08:18:00+01:00

La grande salle

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Pas de chance, des danseurs répétaient leur future prestation, alors.......silence et pas de photos, avec ou sans flash. J' ai pensé que ce n' était pas si grave car je pouvais me rabattre sur les cartes postales vendues à la boutique du théâtre, mais décidément, c' était un mauvais jour, car il ne restait plus de vue d' ensemble de la salle.

                    Il s' agit, comme à la célèbre Scala de Milan, d' une salle ovale, à l' italienne, qui bénéficie d' une acoustique exceptionnelle en raison de la carcasse de bois qui l' enveloppe.

                    A l' origine, la salle avait les couleurs de la royauté : bleu, blanc et or. Puis, le XIXème siècle imposa une décoration vieil or et rouge. C' est ainsi que je l' ai connue jusqu' en mil neuf cent quatre vingt dix, quand furent entrepris d' importants travaux de restauration qui lui restituèrent ses couleurs d' origine.

1-Top-001.jpg

                    Il était important que, de quelque endroit où l' on était dans ce théâtre, les regards ne rencontrent que beauté et harmonie, et chaque corbeille présentait à qui se trouvait au-dessous d' elle, une surface décorée.

1-Top-002.jpg

                    Le plafond, en coupole, avait été peint par Jean-Baptiste Robin. Il représente un triple hommage, à la fois réaliste et allégorique, aux arts, aux artisans ayant bâti le théâtre, et à la ville de Bordeaux.

1-Top.jpg

                    Victor Louis avait voulu un théâtre moderne et confortable. Dans les théâtres de cette époque, les salles étaient éclairées par des lustres supportant des bougies. Les malchanceux qui se trouvaient dessous, recevaient souvent de la cire fondue sur la tête. Victor Louis imagina, déposées sur la corniche de la coupole, des centaines de bougies assistées de girandoles fixées sur les colonnes cannelées situées entre les corbeilles. Mais, les fumées noircirent le plafond et la peinture de Robin. Plusieurs peintres s' essayèrent à la remplacer, mais ce n' est qu' en mil neuf cent dix sept que Maurice Roganeau en fit une fidèle reproduction. Cette même année fut installé le lustre actuel, constitué de cristal de Bohème et de quatre cents lampes. Il pèse une tonne deux cents. Souhaitons qu' il ne tombe pas, ce serait plus dommageable que la cire des bougies. Celles-ci furent remplacées par des lampes à huile de poisson qui devaient entretenir dans la salle une douce fragrance. Elles furent remplacées par l' éclairage au gaz qui précéda l' électricité.

                    Après les dommages dus à la Révolution, on restaura le théâtre et on installa des baignoires au parterre. Elles étaient pourvues de grilles qui permettaient de voir sans être vu. Spéculant sur la polissonnerie de ses concitoyens, une certaine Madame L. qui était en charge du théâtre, les loua à des fins qui n' étaient plus seulement artistiques.

                    Les portes qui fermaient loges, corbeilles et balcons, étaient toutes décorées de motifs différents alternés. ici, je retrouve mon indépendance photographique. Une porte du paradis, ultime étage de la salle, où vont, me disait mon grand-père qui en était un, les plus fervents mélomanes.

1-IMG_5927.JPG

                    La visite prend fin. Nous descendons par un escalier en colimaçon.

1-IMG_5926.JPG

                    On nous dit que Victor Louis ayant visité le phare de Cordouan, déjà vieux de plus d' un siècle, avait été impressionné par l' escalier. Il en a appliqué les principes, voulant donner à qui emprunterait cet escalier, l' impression d' être porté par une vague. Les marches se déroulent selon deux formes qui se suivent : incurvées, droites, et à nouveau incurvées.

1-IMG_5925.JPG

                    Nous voici dans le vestibule et la sortie. C' est tout naturellement que nous nous dirigeons vers un lieu de délices, situé juste en face, à l' angle de la place de la Comédie et du cours de l' Intendance; les chocolats y sont excellents, mais on craque pour leurs fameux macarons qui font aussi bien le plaisir des yeux que celui des papilles. Je vous offre l' un des deux. Et je sais qu' il y a au moins une amie blogueuse qui a aussi goûté celui des papilles. Je lui fait un petit salut amical de gourmande à gourmande.

1-IMG_5944.JPG

Voir les commentaires

2013-03-24T15:08:00+01:00

Les fumoirs

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Nous atteignons l' un des fumoirs par un petit escalier beaucoup plus étroit, dont le mur est curieusement percé de petits trous. Ceux-ci permettaient à la chaux, dont les murs étaient recouverts, de bien adhérer.

1-IMG_5905.JPG

                    Les fumoirs occupent deux salles identiques, disposées de part et d' autre du dôme central.

1-IMG_5907.JPG

                    Chacune est éclairée par trois occuli correspondant aux trois arcades.

1-IMG_5909.JPG

                    D' ici, nous avons une belle vue plongeante sur les vestibules inférieurs.

1-IMG_5908.JPG

                    Les messieurs venaient fumer là, et dans le fumoir opposé, se tenaient les prostituées qui venaient les distraire après le spectacle. A cet étage, il y avait huit appartements de luxe donnant sur la grande terrasse située derrière les statues de la façade. On louait ces appartements à la soirée, à la journée...........ou plus...........De nos jours, où les messieurs, comme chacun sait, sont devenus bien plus raisonnables ()..........ces appartements abritent les services administratifs du théâtre.

                    Quatre mannequins costumés décorent cette pièce.

1-IMG_5906.JPG

                    Certains de ces costumes resserviront, d' autres, non. Par exemple, ceux de la Flûte Enchantée ne resserviront pas, car, la prochaine représentation se passera dans les années trente, dans une station de ski. Drôle d' idée !!! Le théâtre a, comme beaucoup d' autres je pense, son propre atelier de costumes.

                    Et, puisque nous parlons de la Flûte Enchantée, voici Papageno,

1-IMG_5911.JPG

et Monostatos,

1-IMG_5913.JPG

La belle Diane, d' Iphigénie en Tauride,

1-IMG_5910.JPG

et, de la même pièce, le somptueux costume d' Agamemnon. Normal, n' était' il pas le roi des rois ?

1-IMG_5912.JPG

                    Victor Louis avait emmené sa propre équipe à Bordeaux, ce qui était assez mal vu, car, d' abord, il était Parisien, et ceux-ci n' ont jamais eu une grosse côte ici, et ensuite, il y avait de très bons architectes à Bordeaux.....et pointilleux comme nous sommes quand il s' agit de notre ville !!!

                    Parmi son équipe, il y avait les tailleurs de pierre; ceux-ci ne pouvaient pas signer leurs oeuvres, mais ils laissaient une marque spécifique à chacun sur les pierres qu' ils travaillaient. Ces marques, bien qu' usées par les pas innnombrables qui les ont piétinées, sont encore visibles.

1-IMG_5923.JPG

                   Nous allons maintenant descendre pour visiter la grande salle; malheureusement, je ne pourrai pas y faire de photos, car des danseurs y répètent leur prochain spectacle, et nous devrons faire également silence, pour ne pas les déranger. Frustration !!! Mais, je vous en montrerai quand même un peu....Non, je n' ai pas triché !!!

                    A demain, mais avant de nous quitter: le petit cadeau du jour.

1-IMG_5980.JPG

Voir les commentaires

2013-03-23T07:56:00+01:00

La salle des concerts

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Le théâtre, en plus d' une grande salle, abrite une salle de concerts qui est un véritable bijou. De forme ovale, c' est une salle d' apparat; dès l' entrée, on est subjugué.

1-IMG_5889.JPG

                    La décoration est somptueuse, les lustres de cristal, scintillants.

1-IMG_5890.JPG

                    En mil huit cent soixante cinq, William Bouguereau, prix de Rome mil huit cent cinquante, orne le plafond d' une oeuvre imposante, de forme ovale, qui figure Apollon, entouré des dieux de l' Olympe et des Muses.

1-IMG_5892.JPG

                    Il a également réalisé dix huit écoinçons et quatorze médaillons illustrant de précieux portraits de musiciens célèbres, certains étant encore joués, d' autres, un peu oubliés.

1-IMG_5898.JPG

                    C' est ainsi que l' on peut voir : Mozart,

1-IMG_5895.JPG

Weber,

1-IMG_5896.JPG

Ici, Grétry et Glück,

1-IMG_5897.JPG

Là, Haydn et Meyerbeer,

1-IMG_5893.JPG

Et aussi : Rossini, Boïeldieu, Halévy, Garat, Auber, Rode, Beethoven.....

                    Les portes sont joliment décorées;

1-IMG_5901.JPG

                    De même que les panneaux entre deux arcades,

1-IMG_5902.JPG

                    Il y avait dans la salle, une exposition dédiée à Noureev. Mais évidemment, je ne devais pas la photographier. Dommage ! Il y avait des dessins fort intéressants.

                    Cette salle est éclairée naturellement par des fenêtres donnant d' un côté sur la place de la Comédie, de l' autre, à l' intérieur, sur le dôme et l' escalier.

1-IMG_5934.JPG

                    A l' étage au dessus, il y a les fumoirs. Ils offrent certaines particularités intéressantes, que nous verrons demain, si vous voulez bien me suivre encore.

Voir les commentaires

2013-03-22T07:53:00+01:00

Dans le théâtre

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Quand on entre dans le Grand Théâtre, on se trouve dans un large vestibule, et face à l' escalier en " Y " qui permet d' accéder à l' étage.

1-IMG_5871.JPG

1-IMG_5937.JPG

                    Restons un peu dans ce vestibule. Il est orné de seize colonnes doriques,

1-IMG_5873-001.JPG

qui sont faites de deux calcaires différents : l' un, plus foncé, est plus solide à la base, l' autre, de calcaire blanc pour donner une impression de clarté au niveau des yeux.

                    Ces colonnes soutiennent une voûte plate, à caissons et rosaces.

1-IMG_5872.JPG

                    A gauche, on peut voir une statue en pied qui représente Victor LOUIS, l' architecte qui a conçu ce monument.

1-IMG_5868.JPG

                    Petit détail amusant : ce n' est Victor LOUIS qu' officiellement. En réalité, cet homme statufié représente l' architecte, car, celui-ci, petit et bedonnant, ne voulait pas laisser à la postérité une silhouette avec aussi peu de prestance.

                    Des arcades, au nombre de cinq, permettent l' accès à ce vaste escalier. Outre sa fonction naturelle d' accession à l' étage, il avait aussi la fonction notable de mettre en scène l' aristocratie, qui se devait d' être vue. Le peuple se massait en haut des deux branches de l' escalier pour admirer les belles robes et les beaux habits.

                    Un peu moins de cent ans plus tard, Garnier viendra à Bordeaux et s' inspirera de cet escalier pour dessiner celui de l' opéra de Paris.

                    Cet escalier se divise devant la porte monumentale conduisant aux premières loges. Elle est flanquée de deux cariatides, Thalie et Melpomène, sculptées par Berruer, déjà sculpteur des muses et déesses de l' extérieur.

1-IMG_5877.JPG

                    Sur cette porte, on peut voir les trois croissants entrelacés, emblème du Port de la Lune, autre nom de Bordeaux.

1-IMG_5879.JPG

                    Au-dessus, on voit les armes de Bordeaux, où l' on reconnait le léopard des rois d' Angleterre, qui régnèrent sur l' Aquitaine grâce au mariage d' Aliénor avec Henri Plantagenêt.

1-IMG_5880.JPG

                    C' est sur cet escalier que l' on trouve de discrets symboles maçonniques, en hommage à ceux qui suppléèrent la carence royale pour financer ce théâtre.

                    D' abord, des sortes de vertèbres figurant une colonne vertébrale, symbole de rigueur,

1-IMG_5881.JPG

puis, des feuilles de chélidoine, plante considérée comme magique depuis les temps les plus reculés, et par les alchimistes qui lui accordaient grande importance dans leur recherche de la pierre philosophale. Enfin l' équerre, réalisant une sorte de svastika dextrogyre bénéfique, à ne pas confondre avec la svastika noire de Hitler.

1-IMG_5882.JPG

                    Toute cette partie se trouve éclairée par un occulus géant, au sommet d' un dôme, que des " nervures " sculptées, s' infléchissant vers le sommet semblent faire paraître encore plus haut.

1-IMG_5878.JPG

                    Les deux branches de l' escalier aboutissent à des salles ouvertes permettant l' accès aux différents foyers, salles de concert et aux loges des premiers balcons.

                    Seule, une salle nous sera ouverte, les autres étant occupées par des répétitions.

1-IMG_5876.JPG

1-IMG_5886.JPG

                    Cette salle porte le nom de Gérard Boireau qui fut directeur du Grand Théâtre pendant de nombreuses années, jusqu' à sa disparition en deux mille quatre.

                    Cette salle est une autre splendeur de ce théâtre, dans laquelle je vous convierai demain.

Voir les commentaires

2013-03-21T08:34:00+01:00

Le Grand Théâtre de Bordeaux

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Il se dresse, superbe et majestueux, place de la Comédie, à l' endroit où, il y a fort longtemps, étaient les jardins du Château Trompette.

1-IMG_4688.JPG

                    Il fut commandé par le gouverneur de Guyenne, le maréchal de Richelieu, et construit par l' architecte Victor LOUIS, à qui Louis XV avait octroyé des crédits illimités. louis XVI les coupa à son arrivée sur le trône, trouvant que Bordeaux était un gouffre financier. Les Francs Maçons bordelais prirent le relais.

                    Le théâtre fut inauguré le sept avril mille sept cent quatre vingt. On y donna l' Athalie de Racine.

1-IMG_4684.JPG

                    De style néo-classique, avec son péristyle, et ses douze colonnes corinthiennes dont chacune est surmontée des statues des neuf muses et de trois déesses : Junon, Vénus et Minerve.

                    Pas rancunier, l' architecte fit quand même sculpter l' écusson royal au fronton du théâtre.

1-IMG_4681.JPG

                    Les Bordelais le furent plus que lui. Victor Louis, fit discrètement apparaître des symboles francs maçons à l' intérieur du théâtre. ( J' ai fait cette visite hier, je vous les montrerai demain).

                    Des deux côtés, une longue galerie sur laquelle s' ouvraient des boutiques de luxe, des cafés et des restaurants élégants........et où des montreurs d' animaux exotiques et autres amuseurs venaient distraire le bon peuple.

1-IMG_4680.JPG

1-220px-Bordeaux grand theatre-11

                    Le plafond du péristyle est orné de caissons comportant des médaillons sculptés.

1-IMG_4677.JPG

1-IMG_4697.JPG

1-IMG_5941.JPG

                    Fait curieux, ce théâtre imposant repose sur des piliers de bois de chataignier que l' architecte avait fait venir de Hongrie, pour sa qualité d' imputrescibilité. En effet, il est bâti sur une rivière souterraine. Une trappe existe, qui a été murée, par laquelle on pouvait voir le niveau de l' eau......et parfois s' enfuir.

                    Au XVIIIème siècle, et jusqu' en mil huit cent quarante huit, il n' y avait pas d' escalier extérieur qui précédait l' entrée, car le niveau de la place de la Comédie était plus élevé. Les calèches déposaient les spectateurs vraiment devant la porte d' entrée.

                    Ce théâtre est un véritable chef d' oeuvre de l' art architectural du XVIIIème siècle.

                    Pour ceux qui s' intéressent aux Muses et aux Déesses, et qui en ont peut-être oublié les noms, les voici, de gauche à droite :

*  Euterpe, ( musique ) - Uranie, ( astronomie ) - Vénus, ( déesse de l' amour ),

1-IMG_4685.JPG

*  Calliope, ( poésie épique et éloquence ) - Terpsichore, ( danse ) - Melpomène, ( tragédie ) - Thalie, ( comédie ) - Polymnie, ( rhétorique ),

1-IMG_4686.JPG

*  Junon, ( déesse de la fécondité ) - Minerve, ( déesse de la guerre ) - Erato, ( poésie lyrique ) et Clio, ( Histoire ).

1-IMG_4687.JPG

                    Demain, je vous ferai entrer dans ce bâtiment, dont les Bordelais,( et moi, j' avoue ), sont très fiers.

Voir les commentaires

2013-03-19T15:01:00+01:00

Le don de la Bigouden

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

link

 

 

                    Au cours du feu d' artifices de vendredi dernier, il s' est passé des choses étranges, et, parmi celles-ci, le fait que,tout à coup, j' ai entendu quelqu' un m' appeler: " vite, disait la voix, je ne suis que de bref passage ". Je levais les yeux, et la vis alors : une dame bigouden dans un coin de ciel illuminé.

1-IMG_5435.JPG

                    A ses côtés, trottinait un vilain petit personnage décoloré. Lutin ? Troll ? Gnome ? Son garde du corps peut-être !

                    " Tiens, me dit' elle, je vais te faire un cadeau, un gâteau du ciel, voici un de mes aides qui te l' apporte, là, en bas, à gauche; le vois-tu ?

1-IMG_5585.JPG

                    Un peu interloquée, je lui dis : " Merci beaucoup, Madame, c' est vraiment gentil à vous de m' offrir ce gâteau"

                    " Attends un peu me dit' elle, ce n' est pas si simple, tu ne peux pas manger ce gâteau, il n' est que le modèle. Si tu veux en manger, et crois-moi, il est délicieux, il va te falloir le faire toi-même. Dans la vie, tout doit se mériter, même d' un petit effort. J' ai dispersé les lettres de la recette dans le ciel, à toi de la reconstituer ". Sur ce, elle a disparu.

1-IMG_5584.JPG

                    Alors, une fois rentrée chez moi, je me suis attelée à la tâche, et voilà le résultat :

Flan aux fruits au mascarpone :

*     Pour six personnes, prendre quatre fruits, pomme, pêche ou poire. N' ayant aucun de ceux-là chez moi, j' ai déniché  dans un placard une boite d' oreillons d' abricots. 

*     Peler les fruits, les couper en grosses lamelles et les installer au fond d' un plat à gratin beurré. Mes abricots sont coupés en lamelles.

1-IMG_5860.JPG

*      Les saupoudrer d' une bonne cuillère à soupe de sucre en poudre.

*      A part, dans une casserole, faire fondre cent grammes de beurre à feu très doux, puis, hors du feu, ajouter quatre vingt grammes de sucre en poudre. Mélanger jusqu' à homogénéité.

*     Ajouter deux oeufs et mélanger encore;

1-IMG_5861.JPG

*     Puis, ajouter cent cinquante à deux cents grammes de mascarpone. Bien mélanger.

1-IMG_5863.JPG

*     Terminer avec soixante grammes de farine, et le parfum de votre choix. J' ai mis de la vanille.

1-IMG_5864.JPG

*     Répandre cette crème sur les fruits;

1-IMG_5865.JPG

*     Enfourner vingt à vingt cinq minutes, à cent quatre vingt degrés ou thermostat six, jusqu' à bien gratiner le dessus.

1-IMG_5867.JPG

                    Et voilà, merci Madame la Bigouden ! ( qui, en réalité, était l' émissaire de l' un de mes sites culinaires favoris : marmiton.org ).

Voir les commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog