Il se passe chez nous, quelque chose que nous ne connaissons que trop bien:
Il y a deux semaines déjà, une centaine d' hectares étaient partis en fumée.
Bien sûr, on ne peut pas approcher, alors je me fie au journal Sud-Ouest. Les Canadair avaient alors effectué vingt trois largages avant la nuit pour " fixer le feu " en soutien de quarante six camions-citernes.
Cette fois, le travail des pompiers est bien plus difficile. Des vents tourbillonnants, un brouillard toxique assombrissant le ciel, le feu aux portes de la ville, ont forcé les habitants à abandonner leurs maisons.
Les caravanes de camions de pompiers,
La noria des Canadair,
Des pompiers, épuisés, mais luttant toujours,
D' autres, pointant obstinément leurs canons à eau vers la tête du feu,
Telle est leur vie actuelle dans cet univers infernal, car, à l' heure où j' écris ces lignes, le feu vit toujours,
Coupant les routes, chassant les gens de chez eux, transformant un paysage riant et coloré en un monde noir et sinistre.
Et la colère monte, car le départ du feu est à quelques mètres de la route qui va vers les plages et le Cap Ferret. Ceci laisse à penser à la police scientifique qui enquête, qu' il serait du à l' imprudence, ou plutôt l' inconscience d' un être humain. A moins que.........Malheureusement l' incendie volontaire n' est pas exclu, les grands feux du passé nous l' ont appris.
Attendons !