C' était un jour lumineux et chaud de cet été qui nous venge si bien d' un printemps maussade et raté.
Négligeant Bayonne, nous entrons dans le pays vert en suivant la route de Cambo. Les Pyrénées ciselaient l' horizon proche.
Délaissant Cambo, nous avons bifurqué vers AÏnhoa, que nous avons atteint peu après. Dès les premières maisons, leur blancheur striée de rouge, nous a éclaboussées.
En face, l' église bicolore et son curieux clocher. Eglise d' AÏnhoa
Et bien sûr, le monument sans lequel un endroit de ce pays vert ne serait pas : le fronton de pelote basque.
Celle-ci a d' ailleurs franchi les limites du Labourd pour envahir toute l' Aquitaine, et dans sa capitale, Bordeaux, se trouvent plusieurs frontons et trinquets. Je me souviens aussi qu' au cours de mes enfantines vacances arcachonnaises, j' avais vu, au fronton des Abatilles, quelques fameux pelotaris dont j' ai oublié les noms.
Un peu plus loin, se dresse le superbe hôtel Ithurria, devant lequel grimacent des yuccas qui se sont montés le cou.
Avant d' aller déjeuner, nous décidons de faire une promenade apéritive dans ces rues, parées de guirlandes, et qui semblent faites pour y danser le fandango.
Ces décorations de verdure ressemblent à de gros bouchons.....de bouteilles d' Irouléguy ou d' Izarra ?
A AÏnhoa, le rouge domine, et tout le village a un air de gaîté, de fête permanente.
Chaque maison a, dans son prolongement, un jardin de même largeur que l' immeuble.
Tout à coup, la gourmande qui, en moi, " jamais ne dort, ni ne sommeille " hume une bonne odeur de pain d' épices. D' instinct, je me dirige vers sa source. J' apprends que le pain d' épices est une spécialité d' Aïnhoa. La fabrique est au fond d' un large couloir, ou un vieux pressoir y parait un peu perdu.
C' est alors que me vient l' idée funeste. Détestant m' encombrer, je décide de revenir acheter du pain d' épices après notre déjeuner. Et voilà comment je n' en ai pas eu, car au retour.......c' était fermé. Il faudra que je revienne un jour.
Alors, un dernier regard à une jolie placette biscornue,
Nous repartons vers le parking, où, j' espère, la voiture nous attend !
Et, en route pour Sare la Verte où j' espère bien vous retrouver.