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Ce petit morceau de pastis nous a revigorés, et nous partons à la visite de la maison du métayer, monté en grade après le départ du Maître de l' airial.
Pas d' estantat, il n' est qu' un maître par défaut, mais une treille quand même.
Tout prés, le poulailler, maison à étage, car les renards sont friands des bons poulets qui courent dans l' airial.
(Je l' avais "oublié", alors merci Wikipédia)
Plus loin, un enclos où un dindon se pavane avec componction, comme s' il savait qu' il est un peu une offense à la beauté.
Pendant ce temps, un canard rêve tranquillement d' un destin qu' il n' aura sans doute pas.
Les moutons, eux, s' en moquent; ils savent que l' heure de la tonte va bientôt sonner, qui va les débarrasser des quinze centimètres de laine qu' ils traînent sur le dos.
Quand au cochon, il est encore plus noir que la boue dans laquelle il adore se vautrer.
Avec son nouveau statut, le métayer a embelli sa maison. Salle commune un peu moins vaste mais avec une aussi grande cheminée que celle du Maître,
Ouvrant sur quatre chambres se faisant
face,
Avec lits à baldaquin,
De l' autre côté, une lingerie, si l' on en croit le rouet et ce qui ressemble à une machine à coudre,
Et enfin, une chambre d' enfant.
A l' extérieur, la buanderie,
bien équipée !
Et la borde abritant les instruments de son travail.
Allons-nous reprendre un petit morceau de ce si
bon pastis avant d' aller au moulin ? Non; il ne faut quand même pas exagérer !