Voilà, l' été est fini; pour l'instant cela ne se voit pas, sauf, peut-être, si je veux chipoter un peu, un ciel un peu plus pâle le matin quand j'ouvre la fenêtre de mon bureau.
Mais à part ça tout va bien. L' oranger du Mexique est en fleurs, et même s'il est un peu moins odorant, il est là pour le plaisir des yeux.
Le sedum, (volé il y a quelques années chez un confrère que je remplaçais et ramené chez moi dans un pot de yaourt...Mais c'est un ami, il ne m'en voudra pas, hein !), en fleurs lui aussi, lui fait de la concurrence.
Les oliviers font leur boulot et nous promettent quelques olives;
Les arbouses rougissent et honte à celles qui traînent; mais chez elles, la honte est verte.
Et le citronnier prépare les citrons de l'été prochain. Petit citron deviendra gros, j'espère.
Tout cela réjouit le regard, mais en plus il y a les papillons, ces fleurs volantes qui ne se privent pas de venir butiner.
Il y a les vieux habitués : le papillon jaune, papillon de chou disait ma mère;
Et le blanc, avec sa petite tache noire;
Mais, que vois-je ? Un papillon noir !!! Funeste présage dit-on ! Il est là, en train de prendre la pose sur le tronc d'un pin. Vite, mon appareil. Je lui demande d'attendre et je cours à la maison.
Ouf ! Il m' a attendue. Sympa !
Les papillons noirs n'ont pas bonne réputation. Mais, je suis vite rassurée, celui-ci n'a de noir que le dessous des ailes, et des couleurs tellement chatoyantes sur le dessus.....
Je crois qu'il s'est pris d'amitié pour moi. J'ai du flatter son ego en le photographiant. Il me suit vers la terrasse et va déployer ses ailes sur le sedum.
Et cet après-midi alors que je prenais le thé avec ma soeur sur la terrasse, un autre est venu parader sur l'oranger.
Est-ce le même ? Un frère ? Il me parait légèrement différent.
La nature est généreuse qui nous offre tant de beauté !
Dites, elle est pas belle la vie ?