Finalement, Charlot n' a pas tenu le coup. Il m' a avoué se sentir trop vieux. Alors j' ai continué seule mon exploration de ce parc de Souloire.
Ce bois mort, qui pourrait être un dragon pétrifié, semble vouloir s' élancer pour une course de natation.
Je décide de suivre ce chemin. Deux roses-commères se sont isolées pour dire du mal de la voisine ? ou pour se raconter leur dernière conquête ?
Mais voyez-moi ça ! On grimpe aux arbres maintenant ? Ces fleurs sont des acrobates. Peut-être font'elles partie d' une troupe de cirque qui vient s' entraîner ici ?
Celles-ci appartiennent à un arbre, mais elles essayent sans complexe d' éclipser les voisins pour s' admirer dans l' eau d' un autre étang.
Je crois qu' il y a au moins trois étangs dans ce jardin; ceci ajoute à son romantisme.
Lui aussi foisonne de plantes aquatiques. J' imagine naïades et ondines se livrant à de folles sarabandes la-dessous.
J' arrive dans une belle clairière. Je me demande si je peux aller plus loin ?
Et si je m'y trouvais coincée, comme dans un val sans retour ? Je vais en faire le tour en examinant minutieusement chaque pouce de terrain. Je vais bien trouver une issue !!!
Ah ! En voilà une ! Je savais bien que je la trouverais ! Où vais-je déboucher cette fois ? Je le dirai, promis.