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L' heure approche où nous allons devoir quitter Marquèze et, reprendre le petit train qui nous ramènera à Sabres.
La visite va se terminer de façon un peu chaotique, je vous en livre les images en vrac.
La maison du meunier, proche du moulin, est aussi vaste que la maison du Maître, mais sans auvent, car lui seul y a droit.
Il y a aussi un mini jardin de plantes aromatiques et médicinales, sur lequel veille un épouvantail identique, cousin de Philibert le résinier.
le meunier aussi a ses lits à baldaquin, et certains tissus, comme la toile de Jouy, témoignent de son aisance.
On le sait, les chambres n' ont pas de plafond,
et souvent, dans les temps de froidure et de pluie, le baldaquin ne suffit pas; il faut bassiner le lit pour le chauffer; ce genre de bassine, remplie de braises, se nomme un moine. Non, non, ce n' est pas ce que vous croyez !!!!
A défaut de moine, on mettait une peau de mouton à chauffer près de la cheminée. La laine emmagasinait la
chaleur, on glissait la peau entre les draps pour chouchouter les pieds délicats.
Il y a aussi un tisserand à Marquèze,
Et l' armoire à linge du meunier est bien remplie en chemises et draps brodés.
On y tisse aussi le chanvre;
Mais n' est-ce pas la trompe du train qui nous appelle ? Vite, ne le ratons pas, c' est le dernier.
Et nous avons le privilège de voyager dans un wagon construit en mille neuf cent treize et classé monument historique.
N' est' il pas magnifique ?
Coup de sifflet du chef de gare, et, nous voilà partis. En dix à douze minutes, nous aurons parcouru les presque quatre kilomètres qui nous séparent de Sabres, à une vitesse vertigineuse !!!!
Sabres, tout le monde descend !